Agriculteurs en colère. Les manifestants reçus par le préfet à Nice : "ils peuvent compter sur moi"

Les agriculteurs restent mobilisés partout en France. Dans les Alpes-Maritimes, une manifestation est en cours ce vendredi du côté de la Préfecture de Nice. Un cortège s'est rendu à la préfecture pour y déposer du fumier et s'entretenir avec le préfet.

Même si pour l'heure les blocages épargnent les Alpes-Maritimes, la liste des revendications est longue parmi les agriculteurs des Alpes-Maritimes.

13h : Rendez-vous le 5 février

Une délégation des agriculteurs a quitté la préfecture après sa rencontre avec le Hugues Moutouh. Ils ont pu lui porter leurs revendications.

Un rendez-vous est fixé pour le 5 février.

11h : un cadeau et un rendez-vous avec le préfet

Du fumier en guise de "cadeau"est déversé devant la Préfecture de Nice par les agriculteurs des Alpes-Maritimes. Hugues Moutouh a reçu une délégation. Un geste au son des cloches devant les grilles de la préfecture.

10h30 : le cortège perturbe la circulation

La police compte 180 manifestants aux abords de la Préfecture de Nice. Dans le cortège parti une heure plus tôt, près de 150 personnes dont Bruno Bernard, éleveur à Saint Vallier de Thiey, au-dessus de Grasse. Des retraités sont également présents. Ils dénoncent les faibles pensions des agriculteurs.

À LIRE AUSSI > Suivez en temps réel les blocages sur les routes dans les Alpes-Maritimes

9h45 : vers la préfecture

Le cortège des agriculteurs vient de s’élancer du MIN fleurs en direction de la préfecture. Une dizaine de tracteurs ouvre le cortège, suivie par 200 à 250 manifestants selon Jean-Philippe Frère de la FDSEA.

9h  : rassemblement au MIN

Une mobilisation débute à Nice à la Préfecture. Manifestation sans blocage selon les syndicats.

Ce matin, environ 150 "agriculteurs en colère "se sont rassemblés sur le marché d’intérêt national de Nice à l’appel de la FDSEA. Ils prévoient de partir en direction la préfecture pour être reçu à 11h par le préfet.

Environ 150 Agriculteurs sont rassemblés sur le marché d’intérêt national de Nice à l’appel de la FDSEA Ils partiront à 9h30 direction la préfecture pour être reçu à 11h par le préfet.

Avec ces témoignages, un peu toujours les mêmes, recueillis ce vendredi. Ainsi Bruno Bernard, un éleveur de brebis vers Grasse explique : "il faut plus de simplification administrative. Et puis est-ce normal que l'on fasse venir des brebis de Nouvelle-Zélande", s'insurge l'intéressé.

400€ de pension

Pour Danièle Poderni qui a travaillé dans le secteur horticole et aujourd'hui retraitée, même constat : "nous avons cotisé toute notre vie, il y a certains retraités qui se retrouvent avec des pensions de 400€ par moi, ce n'est plus possible !"

Parmi les manifestants, deux boulangers dont Frédéric Noy sont venus distribuer ses croissants, pains au chocolat et brioche en soutien aux agriculteurs.

Les boulangers azuréens ne décolèrent pas après deux ans d'une inflation tous azimuts consécutive à la guerre en Ukraine. La nouvelle hausse des prix de l'électricité annoncée par le ministre Bruno Le Maire pousse le boulanger niçois, qui avait organisé il y a un an jour pour jour une manifestation à Paris, à envisager de battre à nouveau le pavé.

Depuis ces dernières heures, partout en France, le mouvement s'amplifie en France.

Parmi les revendications sont mises en avant les normes trop strictes ou encore les retards de paiement de la PAC.

La problématique de la concurrence que les agriculteurs jugent déloyale vis-à-vis des pays étrangers est un grief qui revient souvent.

Reste à savoir si le mouvement prendra de l'ampleur dans le département. L'objectif, au niveau national est de maintenir la pression sur le gouvernement. La suite des actions dépendra la plupart des annonces qui seront faites dans la journée par le Premier ministre Gabriel Attal.

Ce vendredi, les représentants syndicaux agricoles ont été reçus en Préfecture. Ils ont prévu de se revoir le 5 février prochain. Aucune autre action n'a été annoncée pour l'instant.