REPLAY. Incendie meurtrier à Nice : "Trois individus sont recherchés", annonce Gabriel Attal qui s'est rendu sur les lieux du drame

Écrit par  Jérôme Comin et Sidonie Canetto
•Publié le  •Mis à jour le 

Le Premier ministre a assuré, lors d'un point presse jeudi, que "l'enquête progresse" après l'incendie qui a fait sept morts dans la nuit de mercredi à jeudi.

Ce qu'il faut savoir

"Ce qui s'est produit ici, cet incendie, est absolument terrible, abominable". Gabriel Attal a organisé un point presse, jeudi 18 juillet, quelques heures après l'incendie qui a fait sept morts à Nice. Le Premier ministre a affirmé que "trois individus sont recherchés" à la suite de ce drame. 

  • Une enquête de flagrance pour incendie volontaire a été ouverte par le procureur.
  • Gérald Darmanin et Gabriel Attal sont attendus sur les lieux vers midi.
  • Le feu est éteint, l'enquête commence
  • La piste "criminelle" privilégiée. Le procureur de Nice a annoncé jeudi matin que la piste "criminelle" était privilégiée à la suite de cet incendie. Selon le préfet des Alpes-Maritimes, "vraisemblablement" le départ du feu n'aurait pas eu lieu au 7ᵉ étage. 
  •  Un bilan lourd. Au moins sept personnes sont mortes dans ce sinistre. Un bilan provisoire donné par les pompiers ce matin qui annonçait aussi trois blessés importants dont une personne en urgence absolue.
  •  D'importants moyens mis en place. Pour lutter contre cet incendie, 25 engins et 72 sapeurs-pompiers ont été engagés.

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Suivez toutes les informations et réactions en direct après le violent incendie qui a fait au moins sept morts dans un immeuble à Nice.
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    "Hommes cagoulés", bilan dramatique... Ce que l'on sait de l'incendie qui a fait sept morts dont trois enfants à Nice

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    Des précisions sur le bilan des victimes
    Selon un bilan consolidé donné par le procureur de Nice, sept personnes ont trouvé la mort dans l'incendie. Parmi ces sept morts, six ont péri dans un même et seul appartement : trois enfants de 5, 7 et 10 ans, un adolescent de 17 ans et deux adultes. Un homme de 23 ans s'est défenestré de la fenêtre de l'appartement et a trouvé la mort.
    Il y a également quatre blessés : un blessé grave, un homme quadragénaire qui s'est défenestré du même appartement. Trois personnes ont légèrement été blessées, incommodées par les fumées, elles ne vivaient pas dans l'appartement.
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    Le Premier ministre affirme que "l'enquête progresse"
    "Trois individus sont recherchés", après l'incendie, sans doute d'origine criminelle, qui a fait sept morts dans la nuit à Nice, a indiqué le Premier ministre Gabriel Attal lors d'un point presse sur les lieux du drame. "L'enquête progresse. Les premiers éléments ont pu être recueillis", a-t-il ajouté, en soulignant que "ce qui s'est produit ici, cet incendie, est absolument terrible, abominable".
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    Les habitants ont interpellé Christian Estrosi sur le temps d'intervention des pompiers.
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      "Trois individus sont recherchés", annonce Gabriel Attal qui est arrivé à Nice.
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    Le témoignage d'un des fils de la famille morte dans l'incendie
    "Elle nous a réveillé, il y avait déjà beaucoup de fumée, on n'arrivait déjà plus à respirer. J'ai attrapé mon frère qui était juste à côté de moi, et je l'ai ramené vers une fenêtre, pour pouvoir respirer et avoir de l'air. J'entendais tout le monde crier en bas, 'au feu au feu'. Avec mon frère, on leur a crié d'appeler les pompiers, j'entendais mon beau-père et mon grand frère appeler à l'aide. On a vu quelqu'un mettre un matelas en bas, et dans les deux minutes qui ont suivi, j'ai vu mon beau-père sauter et tomber, et juste après mon grand frère a suivi. Ils sont tombés les deux. J'ai vu de là-haut, ils ne bougeaient plus tous les deux. J'ai décidé de ne pas sauter, et de rester avec mon autre frère. On avait des vagues de chaleurs qui nous arrivaient dans le dos. J'étais torse nu, on ne voyait plus rien, j'ai pris une couverture pour nous protéger mon frère et moi sur le dos. À partir de là, on était plus à l'aise, car notre dos ne brulait plus, on a attendu entre 5 à 10 minutes les pompiers, qui nous ont pris et descendus", a expliqué Zayairoudine aux journalistes de Nice Matin..
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    Une source policière indique à France télévision que "les enquêteurs se demandent si cet incendie n'est pas lié à un conflit entre trafiquants des Moulins et trafiquants venus de Marseille. Ces 15 derniers jours, il y aurait eu plusieurs intimidations, parfois à l'aide d'armes à feu, pour prendre le contrôle des points de deal des Moulins. Aucun lien avéré à ce stade, mais c'est une piste de travail".
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    " On est habitué à la violence ici", raconte une habitante, "il y a souvent des voitures incendiées, il y a des tirs d'armes à feu tous les deux ou trois jours, l'autre jour une voiture a brulé en bas de l'immeuble, ça aurait pu exploser, c'est grave, on se dit que cela peut être notre tour prochainement, je ne veux plus retourner dans mon appartement. Avec ce qui s'est passé".
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    "J'ai entendu crier, ça m'a réveillé, 'au secours, appelez les pompiers', on est descendu, il y avait deux personnes agrippées à la fenêtre, on a mis des matelas, on les a vus tomber, c'est horrible ce qu'on a vécu ce soir", raconte une voisine, encore sous le choc.
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    "J'ai entendu les sirènes de police et des pompiers, les pompiers ont été bloqués, cela a pris du temps de sortir les gens, tout le monde criait, pleurait, on ne savait pas comment aider, ensuite la police nous a fait évacuer.", détaille une voisine en pleurs, "ce n'est pas une première des incendies ici au quartier des moulins, il faut que ce quartier retrouve sa paix".

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