Faire du vélo quand on est atteint d'un cancer de la moelle osseuse ? Bien encadrée par les médecins, cette pratique peut être bénéfique pour la réussite des traitements. Le CHU de Nice mène l'expérience, 15 vélos d'appartement viennent de lui être offerts.
Le sport est bon pour la santé.C'est vrai aussi quand cette santé est fragile, à condition de bien choisir et de bien doser la pratique.
C'est le constat du service d'hématologie clinique du CHU de Nice, qui a mis en place un programme visant à améliorer la qualité de vie de ses patients, en utilisant une activité physique adaptée.
Dans ce service, toutes les chambres sont stériles. Les patients sont atteints de cancer de la moelle osseuse. Certains sont en attente de greffe, d'autres en ont déjà bénéficié.
Quinze vélos d'appartement viennent d'être installés dans les chambres. Offerts par l'antenne varoise de l'association Gael Adolescent Espoir Leucémie.
Les médecins encadrent scrupuleusement les séances de pédalage. Veillent à ce que l'effort soit bien dosé, en fonction de l'état général du patient.
Associée au traitement du cancer, la pratique sportive peut selon eux avoir de réels bénéfices : diminuer la durée de l'hospitalisation et les complications, aider les patients à mieux récupérer physiquement et psychologiquement, diminuer le risque de récidive.
Reportage au sein du service :
Pour améliorer l'état de santé et le moral de ses patients, le service d'hématologie n'utilise pas que le sport.
Il propose aussi à ses patients greffés des ateliers culinaires avec deux grands chefs de la région. Le programme "Amélioration de l’état nutritionnel et de la qualité de vie des patients allogreffés" est en fait un véritable programme de recherche, une étude dont le service d'hématologie espère tirer des résultats très prochainement.
Le professeur Thomas Cluzeau, hématologue, est venu en parler dans le 12/13 de France 3 Côte d'Azur du 9 janvier 2019 :
Invité du 12/13 de France 3 Côte d'Azur le 9 janvier 2019, le Professeur Cluzeau évoque le programme d'amélioration de l’état nutritionnel et de la qualité de vie des patients greffés, qui passe notamment par des ateliers de cuisine et de l'activité physique.
•
©France 3 Côte d