Les 13 chars du corso et 14 de la bataille de fleurs prennent forme dans l'atelier des carnavaliers à Nice. Artistes ferronniers ou plasticiens s'activent pour donner vie aux personnages. En coulisses, poulpes ou crevettes se font beaux pour cette édition sur le thème de l'océan.
Il faut parfois se projeter un peu pour imaginer l'apparence finale d'un char lorsqu'on visite ces ateliers. Ainsi en est-il d'une sirène toute nue qui sera bientôt tout de bleue vêtue. Les décors se précisent avant le coup d'envoi de cette nouvelle édition du carnaval niçois le 12 février.
"C'est la dernière partie du puzzle" résume Cédric Pignatoro, un carnavalier.
Une vingtaine de personnes travaillent dans cet énorme atelier. On y croise une brigade de ferronniers qui s'attellent à donner forme à une baleine avec perchée sur son dos, Paul Watson, version polystyrène, qui prendra forme tout en haut :
"on s'occupe de l'ossature métallique, on la soude, précise Maxime Caldironi, artiste ferronnier. On met tout en place pour que ce soit solide."
La magie opère aussi sous le pistolet du peintre. Avec un certain talent, un bloc de polystyrène devient un mur vieilli de prison.
La 3D en force !
Mais la véritable révolution depuis plusieurs années, c'est le recours à la 3D, elle permet de mesurer précisément la quantité de matière nécessaire pour un rendu encore plus convaincant.
Le carnaval de Nice, c'est aussi la traditionnelle bataille de fleurs, la moitié des chars sont en cours de confection actuellement.
Mais c'est promis, tout sera prêt à la date prévue du Carnaval de Nice 2025 !