Le nombre de morts dans des accidents de la circulation est en augmentation dans les Alpes-Maritimes depuis le début de l'année 2024.
Un jeune homme d'une vingtaine d'années s'est tué à scooter, ce vendredi 22 mars, à 1 heure du matin sur la promenade des Anglais, à Nice, portant à, au moins, onze le nombre de morts depuis le début de l'année dans les Alpes-Maritimes.
L'accident de la nuit dernière s'est produit sur la chaussée nord de l'axe routier niçois, au niveau de l'intersection avec la rue Cronstadt. Le passager du scooter, également âgé d'une vingtaine d'années, a été grièvement blessé dans l'accident, qui n'a, a priori, pas impliqué d'autre véhicule.
Sept morts en février
La préfecture des Alpes-Maritimes a communiqué ce vendredi matin son "bilan de l'accidentalité routière" pour le mois de février. On dénombre officiellement sept décès pour ce deuxième mois de l'année, soit 3 morts de plus qu'en février de l'an dernier. En moyenne, sur les trois dernières années, le nombre de tués en février s'élève à 2,5.
Sur le deux premiers mois de l'année, le bilan s'élève à huit décès sur les routes des Alpes-Maritimes : trois piétons, deux motards, deux automobilistes et un cycliste. Un chiffre stable par rapport à l'année précédente.
Bilan déjà très lourd en mars
Mais avec déjà au moins quatre tués, le mois de mars présente un bilan provisoire déjà très lourd avec au moins quatre tués, contre deux en mars de l'année dernière.
Le 3 mars, Tony, un patrouilleur de Vinci Autoroutes intervenant sur un accident sur l'A8 au niveau de La Turbie était tué par une voiture. Dans la nuit de vendredi à samedi, deux accidents ont encore entrainé la mort de deux hommes circulant en deux-roues motorisé.
Invité sur France Bleu Azur ce vendredi matin, Benoit Huber, le directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes, a lancé : "celui qui sniffe il reste à la niche et celui qui fume il va au plume, parce qu’aujourd’hui il y a dans plus d’un quart des accidents corporels graves une cause qui est l’alcool ou les stupéfiants". Une formule choc dans la veine du "deux claques et au lit" qu'avait prononcé Hugues Moutouh en 2023.