L’ADN a livré ses "secrets" dans l’affaire Veyrac. La police judiciaire, en charge de l’enquête, a désormais la certitude qu’une partie de l’équipe qui a enlevé la millionnaire en octobre correspond à celle qui a raté un premier rapt en 2013.
Nouveau rebondissement dans l'affaire Jacqueline Veyrac. La riche hôtelière, victime d’un enlèvement en octobre dernier avait été retrouvé saine et sauve deux jours après son enlèvement. La septuagénaire avait déjà été victime d’une tentative de rapt en 2013.
Jeudi 26 Janvier, le procureur de la République de Nice, Jean-Michel Prêtre, a confirmé que l’empreinte ADN d’un anglais, Philipp Dutton, avait été identifiée dans cette première affaire.
Le lien entre les deux faits est maintenant pris en compte (...) Les deux faits procèdent de la même intention, dans le même cadre et avec le même mobile, a déclaré le procureur de la République.
Déjà détenu, Philipp Dutton, qui avait reconnu être membre de l’équipe d’octobre, a été placé en garde à vue mardi. L'homme a reconnu avoir participé à la première tentative d'enlèvement. Un nouveau mandat de dépôt a été délivré à son encontre.
Nice: L'ADN permet d'en savoir plus sur l'enlèvement de Jacqueline Veyrac https://t.co/2gMHGj81fV pic.twitter.com/3DmIjeqmir
— 20 Minutes (@20Minutes) 26 janvier 2017
Un autre individu, Enrico Fontanella, ami de celui qui fait figure de principal commanditaire présumé aux yeux des enquêteurs, le restaurateur italien Giuseppe Serena, a été à son tour placé en garde à vue, dans le cadre de l’enquête sur le rapt de 2013. En mauvaise santé, il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire.