Le maire de Nice, Christian Estrosi, en visite à Rio de Janeiro, a expliqué qu'il cherchait à obtenir le soutien de la ville brésilienne à la candidature de la Promenade des Anglais au Patrimoine mondial de l'Unesco.
Les 2 villes sont jumelées depuis 1970 et "nous cherchons à être soutenus", a déclaré à la presse M. Estrosi, avant de visiter une favela "pacifiée" dans le sud touristique de la métropole carioca."Notre jumelage avec Rio peut nous apporter la voix du Brésil", qui a un poids important à l'Unesco, a-t-il estimé.
Arrivé mardi à Rio de Janeiro, le maire de Nice a notamment signé un accord de partenariat autour du concept de "ville intelligente", prévoyant un échange de solutions technologiques adoptées dans les 2 villes afin de faciliter la vie des citoyens.
"L'objectif est de vendre quelques start-up implantées chez nous", a expliqué le maire.
Un autre accord a été signé avec l'école de samba Portela, dans le domaine des traditions carnavalesques.
"Venise, Nice et Rio ont les trois grands carnaval du monde (...) Les écoles de samba sont le savoir-faire des carnavaliers brésiliens", a précisé M. Estrosi.
Aujourd'hui, le député-maire de Nice se rendra dans le parc national du Xingu (centre-ouest du Brésil), où vit le chef indien Raoni, 84 ans, cacique de l'ethnie Kayapó et figure légendaire de la résistance des peuples indigènes du Brésil.
"J'ai reçu Raoni lors de sa dernière tournée en Europe (en juin) et il m'a invité à aller le voir. Nous avons le devoir de défendre les minorités où que ce soit
sur la planète (...) Le problème c'est qu'on est en train de construire un monde aseptisé", a déclaré le maire de Nice.