Deux géants d'Internet lancent chacun de leur côté un outil de vérification des informations qui circulent sur le web. Facebook s'appuie sur sa plateforme, mais Google s'associe à plusieurs rédactions dont celles de France-Télévisions et du groupe Nice-Matin.
On les appelle les fakes news. Ces informations trompeuses, fallacieuses parfois, sont de nature à induire le lecteur en erreur. Les présidentielles américaines en ont fait les frais, et à l'approche du scrutin français, deux géants du net mettent en place des outils.
LE CROSSCHECK DE GOOGLE
Lancé le 27 février prochain, cet outil est le fruit d'une collaboration entre Google et des étudiants en journalisme. Ils résumeront et remettront dans leur contexte chaque allégation (citations tronquées, photomontages, rumeurs) et le flux d'informations sera supervisé par l'Agence-France Presse et consultable sur le site CrossCheck. Parmi les nombreux médias partenaires, France Télévisions, le Groupe Nice-Matin et la Provence.#Crosscheck: à l’approche des élections, des médias français s’associent pour lutter contre la désinformation https://t.co/wPy3NVj3Wt pic.twitter.com/eeexspeGeX
— Grégoire Lemarchand (@greglemarchand) 6 février 2017
D'autres rédactions pourront rejoindre ce projet, et le public pourra également participer en signalant des contenus douteux afin que CrossCheck puisse mener une enquête.
L'OUTIL DE FACEBOOK
Facebook va également tester en France, après les Etats-Unis et l'Allemagne, sa propre arme de lutte contre les fausses infos en partenariat avec huit rédactions (l'AFP, BFMTV, L'Express, France Médias Monde, France Télévisions, Libération, Le Monde et 20 Minutes).#Facebook vient au secours des #médias français pour lutter contre les «#FakeNews» https://t.co/ElJb7vyext #SocialMedia pic.twitter.com/DidYDaqqmY
— frenchweb (@frenchweb) 6 février 2017
Les internautes pourront signaler les fausses informations, qui seront soumises aux rédactions partenaires pour vérification. Si deux "fact-checkeurs" estiment que c'est une fausse information, elle sera signalée sur Facebook par un pictogramme et une mention "contesté par des tiers".
AVEC L'AFP