La start-up niçoise Therachon vient d'être rachetée par le géant pharmaceutique américain Pfizer. Un rachat qui pourrait s'élèver à terme à 810 millions de dollars. Le laboratoire niçois a découvert une molécule qui pourrait arrêter le processus d'une certaine forme de nanisme.
Cinq ans après sa création, la start-up niçoise Therachon vient d'être rachetée par Pfizer. Le laboratoire niçois a identifié une molécule qui pourrait lutter contre l'achondroplasie, la forme la plus répandue de nanisme.
L'achondroplasie est causée par la mutation d'un récepteur. Les cellules censées fabriquer l'os ne fonctionnent pas, ce qui ralentit la croissance.
La molécule développée par l'équipe niçoise empêche l'activation de ce récepteur endommagé. Pour les enfants atteints de cette maladie orpheline, c'est une grande source d'espoir.
Alors que sa société terminait à peine la première phase des essais cliniques, Pfizer, n'a pas hésité à débourser 380 millions de dollars.Une fois les autres phases de développement validées, le géant américain pourrait apporter alors 470 autres millions d'euros.
"Ce rachat augmente les chances de développement du produit. Pfizer dispose de telles ressources que le groupe peut accélérer le processus de mise sur le marché. Une chose que n'aurait pas pu faire Therachon", explique Luca Santarelli, Directeur de Therachon
Un traitement en injection sous cutanée pourrait être commercialisé dans au moins 5 ans. En cas de commercialisation, l'Inserm touchera des royalties sur la vente du médicament.