Situés, en général, à la périphérie des villes, les enseignes à bas prix prennent désormais l'assaut les centres-villes. Nice et sa célèbre avenue Jean Médecin n'y échappent pas.
Pour trouver des petits prix, avant, il fallait se rendre en périphérie des villes. Il fallait prendre sa voiture ou un moyen de transport en commun et cela prenait un temps fou.
Aujourd’hui, tout ça, c’est fini ! La plupart des enseignes à rabais ont investi les centres-villes. Nice n'échappe pas à cette mode !
Le discount a l'assaut des hypercentres
Nice, avenue Jean-Médecin. Un second magasin de la marque"Normal" vient d’ouvrir à seulement 350 mètres du premier. À l'intérieur, on trouve des prix similaires et autant de références que dans les autres magasins du groupe. Les habitués du "pas cher" sont ravis. Ainsi, une jeune femme avoue " j'aime bien, ce n'est vraiment pas cher et il y a beaucoup de choix.".
Ce n’est pas cher et il y a beaucoup de choix !
Une riveraineà France 3 Côte d'Azur
Et, un jeune homme d'ajouter : "à côté de ce magasin discount, il y a une enseigne plus traditionnelle. Les prix y sont trois, quatre euros plus chers. Donc, c'est plus avantageux".
Des prix bas, c’est le credo de ces enseignes. Et ça marche, puisqu’en 2023, le secteur d'activité a enregistré une hausse de 14% de ses consommateurs. Un comportement motivé par une baisse du pouvoir d’achat, si bien qu’à Nice, une dizaine de boutiques de ce type sont installées entre la gare et la promenade des Anglais.
Vers une paupérisation des centres-villes ?
Jacques Kotler, le Vice-président délégué au commerce de la Chambre de commerce et d'industrie Nice Côte d'Azur ne pense pas : "effectivement, il y a des enseignes de bas de gamme qui se sont installées, mais nous avons aussi de très belles boutiques moyennes de gamme et haut de gamme qui s'installent."
Il faut du choix pour toute la clientèle
Jacques Kotler, le Vice-président délégué au commerce de la Chambre de commerce et d'industrie Nice Côte d'AzuFTV
Si ces magasins "à pas cher" se portent bien dans le centre-ville niçois, force est de constater qu'au même moment, certaines enseignes de prêt-à-porter ont, elles, quitté la plus grande avenue commerçante de Nice. Doit-on y voir une certaine corrélation ?