"Il y a encore 101 otages détenus", des familles d'otages israéliens à la rencontre des Niçois, pour ne pas les oublier

"Ramenez-les à la maison". C'était le mot d'ordre du 15 sptembre au soir, au CUM de Nice. Les familles d'otages israéliens, détenus depuis le 7 octobre par le Hamas, sont allés à la rencontre des Niçois, pour la plupart de confession juive. Une soirée très émouvante.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Au Centre universitaire méditerranéen de Nice, ce dimanche, les familles d'otages israéliens détenus depuis le 7 octobre 2023 par le Hamas sont allées à la rencontre des Niçois, pour la plupart de confession juive.

Moshé Or, dont son frère est otage, a raconté sa douleur immense et son attente insupportable. En toute dignité, il déclare : "nous gardons notre énergie et notre force grâce à ces gens qui nous entourent ce soir et qui nous soutiennent. Cette énergie, on peut l’envoyer à mon frère, Anivatan, qui est toujours dans un tunnel, à Gaza".

Au cœur de ce rassemblement, le sort des otages. La politique n’a pas sa place. Si certains s'y aventurent, ils sont gentiment rappelés à l'ordre.

>> À lire aussi : la grand-mère d'Eitan, ex-otage du Hamas, raconte les premiers jours de liberté de l'enfant

"Il ne faut pas les oublier"

L’objectif avant tout est d'interpeller la communauté internationale et faire pression sur les pays qui soutiennent le Hamas. 

Ce n’est pas uniquement le combat pour les otages qu’il y a en Israël. C’est un combat pour la liberté, pour la vérité, pour l’humanité. Et ce combat-là, il fut le mener,

témoigne Franck Israël, président du Consistoire régional Côte d'Azur-Corse.

Parmi ceux qui ont pris la parole, il y a Alon Nimrodi. Lui aussi est face à l'inquiétude.

Son fils Tamir, un soldat de 19 ans, est aux mains du mouvement terroriste. Pour lui, l'urgence est de se faire entendre : "Aujourd’hui, on parle beaucoup de Gaza, et moins des otages, alors qu’il y a encore 101 otages détenus. Il ne faut pas les oublier".

Dans l’amphithéâtre, tous sont à l’écoute de leur souffrance. Les 500 personnes présentes sont unies pour un même désire : apporter soutien et réconfort à ces familles. "On a besoin d’être ensemble, de soutenir les familles des otages", déclare des femmes présentes.

"On a qu’une envie, c’est qu’ils reviennent vers nous, que les otages sortent", ajoute un autre.

Redonner de la visibilité au combat de ces familles, c'était aussi l'objectif de cette soirée.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
choisir un sujet
en region
choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information