Jean-Pierre Dick (Nice) : Ascension en tête du mât au large de la Terre de Feu

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Depuis le 22 décembre dernier, le grand gennaker était bloqué en tête du mât de Virbac-Paprec 3. Après 4 tentatives infructueuses et 2h45 de haute voltige, Jean-Pierre Dick a réussi à réparer et à descendre la voile.

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Depuis le 22 décembre dernier, le grand gennaker était bloqué en tête du mât de Virbac-Paprec 3. Cela engendrait deux problèmes majeurs. Le premier : de ne pas pouvoir utiliser d’autres voiles de portant de tête. Le second : cette immense voile de portant (290 m2), même roulée, représentait un danger constant. Celui de se dérouler dans le grand sud dans une tempête ou dans la remontée de l’Atlantique par vent contraire. Après 4 tentatives, la cinquième fût la bonne : «Il fallait que ça marche, car le compte à rebours était terminé». Après 2h45 en haut de son mât au large de la terre de feu, Jean-Pierre Dick a réussi à réparer et à descendre la voile. «Une nouvelle course commence».

5 tentatives :

«Depuis que le problème est survenu, je guettais la météo à chaque instant pour monter au mât. J’ai fait plusieurs tentatives* mais la mer était vraiment trop mauvaise. J’ai même cherché des alternatives pour m’arrêter dans une baie au Cap Horn. Les conditions n’étaient pas favorables, j’ai décidé d’opérer en mer hier soir

La montée au mât:

«J’ai eu une longue journée hier soir, un vrai périple en haute montagne ! L’opération difficile m’a pris 2h45 en tout : 45min de préparation, 40 minutes de montée et autant de descente, une quarantaine de minutes là-haut. C’est toujours fastidieux de monter quand tu es au large. Ca bouge beaucoup à 30 mètres, c’est dangereux!»

Véritable opération chirurgicale :

«C’était une véritable opération chirurgicale. J’ai enlevé le hook endommagé et j’ai remis un nouveau système en place (hook et drisse). Ensuite j’ai affalé la voile. Lors de la descente, à 4m du pont du bateau, j’ai eu un incident : le système pour descendre s’est bloqué. Je suis descendu en mode escalade».

Une autre course commence :

«Je suis content d’avoir réussi car c’est une opération à haut risque. Il ne s’agissait pas juste de monter défaire une drisse et redescendre. Je suis fier d’avoir réussi. Une autre course commence!".

Le grand gennaker était bloqué en tête du mât :

 

 

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