Le Comité de pilotage du projet de Ligne Nouvelle s’est réuni lundi à la Préfecture de Région. Il propose que la réalisation de la Ligne Nouvelle Provence Côte d'Azur, entre Marseille et l’Italie, se fasse par étapes et repose sur une priorité donnée aux transports du quotidien.
La première série d'aménagements du système ferroviaire d’ici à 2030 (Priorité 1) prévoirait :- Le traitement du noeud ferroviaire marseillais, de Marseille à Aubagne (2,5Mds €), qui est l’un des trois grands secteurs ferroviaires qui contraint fortement les circulations au niveau national et régional.
- Le traitement du noeud ferroviaire azuréen, de Nice à la Siagne (4,2 Mds €), dont la saturation pénalise les services ferroviaires sur la Côte d’Azur et à Monaco et pèse au quotidien sur les voyageurs.
d’autre part, classée en priorité 2, retiendrait un horizon de réalisation entre 2030 et 2050.
Dans ce cadre, le comité de Pilotage a également pris acte de la Zone de Passage Préférentielle (ZPP), de Marseille à l’Italie, qui a été présentée et qui résulte des études de « phase 1 » menées par Réseau Ferré de France depuis 2010, de la concertation avec le public en 2011 et avec les élus en 2012, puis des études d’approfondissement et de phasage du projet.
Le comité de pilotage a demandé au maître d’ouvrage de préparer une concertation sur le projet en 2 temps :
- Automne 2013 : information et consultation des élus, puis du public menée sous l’égide de préfets de département sur les noeuds ferroviaires Marseillais et Azuréen
- Fin du 1er semestre 2014 : information et consultation des élus, puis du public sur les sections de ligne nouvelle Aubagne –Toulon et Le Muy – la Siagne
conseil régional Provence‐Alpes‐Côte d’Azur, les conseils généraux des Alpes‐Maritimes, des Bouches‐du‐Rhône et du Var, la communauté urbaine Marseille‐Provence‐Métropole, la métropole Nice‐Côte d’Azur, les communautés d’agglomération du Pays d’Aix et de Toulon‐Provence‐Méditerranée, et Réseau Ferré de France (RFF).
Christian Estrosi, président de la Métropole Nice Côte d'Azur et Eric Ciotti, président du conseil général des Alpes-maritimes ont réagit d'une même voix:
"Le traitement des nœuds de Nice et Marseille sur lequel nous avons avancé aujourd’hui ne doit être que la première phase de la liaison Marseille-Nice-Italie.
Enfin, nous rappelons que la Côte d’Azur représente 50% des TER de la Région Provence Alpes Côte d’Azur. Les besoins de transports sont immenses et l’infrastructure insuffisante. Indépendamment de cette nouvelle infrastructure, il est urgent d’améliorer la ligne littorale Mandelieu-Nice-Monaco-Vintimille. »