Dans le cadre de la modernisation du parc des radars, deux modèles de radars « double face » sont expérimentés à partir de ce vendredi 12 décembre, dans 4 sites en France; un dans le Rhône, deux en Gironde et un dans les Alpes-Maritimes. Bonne nouvelle, pas de sanction, pendant l'expérimentation !
C’est la dernière invention des pouvoirs publics : de nouveaux radars fixes dit à "double face", qui flashent à la fois l’avant et l’arrière du véhicule.
Objectif : que plus aucun conducteur ne puisse échapper au PV. Deux modèles existent :
- Un modèle avec cabine unique, équipé de deux optiques orientées différemment, mais réunies dans un même équipement. Une première photographie est prise de l’avant du véhicule flashé puis la deuxième optique photographie l'arrière.
- Un modèle avec cabine double; celui retenu pour les Alpes-maritimes :
Une photographie de l’arrière du véhicule en infraction est prise par un premier équipement couplé à un deuxième appareil de prise de vue qui est, lui aussi, posé sur un mât. Les deux équipements, distants de quelques dizaines de mètres, prennent leur cliché respectif simultanément.
Sur la départementale 6098.
Dans les Alpes-Maritimes l'installation du modèle avec cabine double devrait se faire dans le courant de la deuxième quinzaine de janvier, à Nice sur la départementale 6098, dite route du bord de mer.Aucun procès verbal ne sera dressé pendant l’expérimentation :
L’expérimentation est prévue pour durer 3 mois renouvelables si nécessaire. Même si ces équipements utilisent un flash visible, aucun avis de contravention ne sera transmis ce matériel n’étant pas encore homologué.
Si les résultats de l’expérimentation s’avèrent concluants, un marché de déploiement pourrait être lancé en 2016.
Ces radars devraient permettre de mieux lire les plaques d'immatriculation, et d'améliorer ainsi le "taux d'élucidation des infractions", ajoute la sécurité routière, qui rappelle qu'aujourd'hui "environ 38%" des infractions flashées "ne sont pas exploitables".
De même, photographier de face l'habitacle d'un véhicule permettra "de responsabiliser" les conducteurs, notamment "ceux qui sont tentés de faire une fausse déclaration sur l'identité de la personne au volant", insiste la Sécurité routière.
