Nice a assuré son maintien dans l'élite pour la 16e saison d'affilée après sa victoire 2-1 devant Lens, déjà condamné à la L2, samedi lors de la 37e journée, deux jours après avoir été chahuté par ses propres supporteurs.
Dans une ambiance frondeuse, à la suite d'une séance d'entraînement émaillée d'incidents jeudi, des banderoles aux messages crus et sévères à l'encontre de l'OGC Nice avaient été déployés.
Et les Niçois se sont fait surprendre sur la toute première action nordiste peu avant le quart d'heure de jeu: Coulibaly débordait sur l'aile gauche Palun, préféré à Grégoire Puel visé par les critiques d'une partie des supporteurs, pour lancer Touzghar, meilleur buteur lensois, qui ouvrait la marque du droit (14).
Nice revient dans le match
Puni dans sa domination stérile initiale, Nice est revenu à hauteur sur un coup franc lointain de Bosetti repris du gauche par Amavi après deux têtes de Carlos Eduardo sur la transversale, le tout devant une défense lensoise très rajeunie et, une fois de plus, faillible (30).
Volontaire mais assez fébrile dans ses transmissions et assez inefficace, Nice est resté sous la menace de son adversaire, comme un symbole de sa saison. En témoignent les occasions hors cadre de Adamo Coulibaly (62) ou de Chavaria (65). Les Aiglons de Claude Puel ont dû patienter jusqu'à la 77e minute et un nouveau coup de pied arrêté pour assurer mathématiquement leur maintien, sans dépendre du résultat d'Evian/Thonon, battu par Saint Etienne 2-1. Sur un corner d'Eysseric, entré à la place de Bosetti (67), Digard, l'un des Niçois houspillés jeudi par les supporteurs, a repris victorieusement de la tête (77) avant d'aller se jeter dans les bras de l'entraîneur adjoint Fred Gioria.
Cette victoire, la toute première à l'Allianz Riviera depuis le 23 janvier, suffit à assurer l'essentiel pour le GYM, avant son déplacement à Toulouse lors de la dernière journée.