L'OGC Nice a renoué avec la victoire en s'imposant (1-0) face à Montpellier pour conclure sa phase aller, grâce à son jeune défenseur Olivier Boscagli, vendredi à l'Allianz Riviera lors de la 19e journée de Ligue 1.
Incapable de gagner depuis le 20 novembre, la surprise de l'automne n'a sans doute pas livré le meilleur de son jeu mais a su se montrer efficace, au courage, dans les deux surfaces, et a profité d'une erreur de Ryad Boudebouz pour marquer. Voila Nice assuré de passer la trêve en cinquième position.Le tandem Hatem Ben Arfa - Valère Germain à la peine
Stoppé dans sa belle remontée au classement, Montpellier reste provisoirement 13e avant la suite de cette dernière journée de la phase aller.
Le 3-5-2 finalement lancé par Claude Puel avec le tandem Hatem Ben Arfa - Valère Germain a peiné à occuper la largeur du terrain et à porter le danger, malgré la possession de balle.
Un coup franc lointain de Ben Arfa, mis en corner par Hilton de la tête (13e), puis une frappe du stratège niçois claquée sous sa barre par Laurent Pionnier (18e) rythmaient la mise en route de Nice, aussi hésitante que son jeu en mouvement.
Mais sur l'une de ses premières séquences fortes, Nice forçait la porte au prix de deux bons coups de reins. Celui de Vincent Koziello à la récupération d'une passe en retrait bien trop périlleuse de Boudebouz. Et celui du jeune latéral Olivier Boscagli, 18 ans, assez timide jusqu'alors dans son couloir gauche, qui surgissait alors au second poteau pour reprendre le ballon repoussé par Pionnier et marquait son premier but en L1 (1-0, 31).
Yoan Cardinale préserve sa cage
Montpellier réalisait pourtant un début de rencontre très correct, illustrant bien son regain de forme et d'efficacité à l'extérieur. Les Héraultais continuaient d'ailleurs à mettre la pression sur des contre-attaques manquant parfois de lucidité, comme sur un deux contre trois mal négocié qui faisait sortir Rolland Courbis de sa zone technique, ou sur des coups de pied arrêtés de Boudebouz (24e, 38e) qui n'échappaient pas à Yoan Cardinale, rassurant au sol comme dans les airs.
Nice ne fait pas le break
Comme à Reims (1-1) il y a une semaine ou à Guingamp mardi en 8e de finale de la Coupe de la Ligue (2-2 a.p., 4 t.a.b. à 3), Nice ne parvenait pas à faire le break après l'ouverture du score et s'exposait aux projections vers
l'avant des Montpelliérains.
Le scénario se confirmait au retour des vestiaires avec une redistribution des cartes par Courbis qui lançait d'emblée Bryan Dabo et Jérôme Roussillon à la place de Mathieu Deplagne et William Rémy. Nice subissait, mais ses adversaires n'assuraient pas leur dernière passe ni le geste final, à l'image de cette énorme occasion à la 68e minute, devant une cage ouverte, où Roussillon et Casimir Ninga échouaient sur les bons retours de Paul Baysse et de Cardinale. La chance de Montpellier était passée.