Les quatre faux étudiants terroristes de l'hôpital Saint Roch remis en liberté

Quatre étudiants en médecine dentaire qui s'étaient promenés comme des "terroristes" avec des armes factices à l'hôpital Saint Roch de Nice ont créé un vent de panique. La blague potache s’est terminée au poste de police ! Celui qui détenait les armes s'est vu délivrer un rappel à la loi.

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Un étudiant du service d'odontologie de l'hôpital a expliqué lundi que ses camarades préparaient très probablement une vidéo pour "un rallye" prévu dimanche prochain.

"Il sont allés trop loin je pense. Ils ont juste pas réfléchi", a commenté l'étudiant.


Des équipes doivent chacune dévoiler une vidéo fantaisiste lors d'une soirée autour d'un repas, une tradition chez les étudiants dentistes. Une femme avait donné l'alerte avant 20h30 dimanche après avoir croisé dans un couloir de l'hôpital Saint-Roch un homme vociférant vêtu d'une djellaba et muni d'une kalachnikov, a détaillé lundi Marcel Authier, directeur de la Sécurité publique des Alpes-Maritimes.


"Une quarantaine" de policiers ont été immédiatement mobilisés.

"On a fouillé l'ensemble de l'hôpital pour trouver des terroristes retranchés", explique le policier. Les policiers sont toujours bredouilles vers 22h00 lorsqu'ils voient sortir de l'hôpital trois jeunes, dont l'un avait un sac de sport d'où dépassait le canon d'une arme.
Le sac contenait en définitive "une quarantaine d'armes factices" pouvant tirer des billes, dont des armes de poing et des fusils mitrailleurs. La police retrouve aussi la fameuse djellaba.

"Une blague de potache qui a mal tourné"

Les étudiants "penauds" ont été plaqués au mur pour une fouille au corps afin d'éviter tout risque.
Un quatrième étudiant, appelé sur son téléphone, a été également interpellé.

"Les conséquences ont été lourdes", souligne Marcel Authier. "Cela a mobilisé une quarantaine de policiers qui auraient été plus utiles ailleurs et le service des urgences a été ralenti par un dispositif de sécurité important".

"C'est une blague de potache qui a mal tourné", a tempéré Etienne Arenilla, secrétaire général du Centre hospitalier universitaire de Nice, lors d'une conférence de presse impromptue lundi, dans la cour des urgences.

"Comportement inadmissible"

"La police a été présente très très vite. Les règlements de sécurité ont été appliqués. On a demandé à chaque service de fermer la porte d'accès à leur service", a-t-il raconté.
Mais Patrick Mahler, chef du service d'odontologie, ne mâchait pas ses mots lundi sur le comportement "inadmissible" des quatre étudiants de 5èmet 6ème année. "Ils risquent une exclusion partielle ou définitive des universités françaises", a-t-il précisé, en notant que "ce type de dérapage n'est pas très courant".

Intervenants:

  • Commissaire Emmanuel Grout Chef adjoint du pôle voie publique police nationale
  • Etienne Arenilla Secrétaire général CHU de Nice
  • Professeur Patrick Mahler Chef du service odontologie CHU Nice
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