Greenpeace a publié ce mercredi 27 juin, une étude sur les moyens mis en œuvre dans 12 grandes villes pour réduire la pollution de l’air. Pour Marseille et Nice, les voyants sont au rouge, le manque d’investissement a été pointé du doigt par l’organisation internationale.
« Tout voiture VS alternatives », c’est le nom choisit par Greenpeace pour cette nouvelle étude sur la pollution de l’air dans les grandes villes. Une étude dans laquelle l’organisation s’est penchée sur la mobilité durable dans 12 grandes villes : Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Rennes, Strasbourg et Toulouse.
[PRESSE] Où en sont les villes françaises sur les #transports et la lutte contre la #pollution de l’air ? Nous sortons aujourd'hui un panorama de la mobilité durable pour répondre à cette question et inciter les maires de France à agir. #CleanAirNow https://t.co/SDsU13YJ2Q
— Greenpeace France (@greenpeacefr) 27 juin 2018
Pour cela 4 critères ont été épinglés par l’organisation internationale, Greenpeace, avec l’appui du « Réseau Action Climat » ainsi que les témoignages d’associations locales :
- Restriction sur les voitures polluantes
- Renforcement de l’offre de transports en commun
- Mise en place d’un réseau express vélo
- Incitations au changement des comportements
Pour Nice et Marseille, le résultat est sans appel, selon Greenpeace, de nombreux critères sont au rouge, les deux villes sont à la traîne.
A Marseille, régulièrement citée comme l’une des grandes villes les plus polluées de France en raison du trafic routier conséquent, le manque d’investissements dans les infrastructures a été pointé du doigt. Une importante lacune en matière de progrès pour la mise en place d’un réseau express vélo en ville a notamment été relevé.
Du côté de Nice, le développement du vélo reste notamment insuffisant. Il y a, en partie, un manque d’itinéraires cohérents et d’équipement. L'étude note également un manque d’ambition sur la mise en place d’une zone à circulation restreinte permanente afin de libérer la ville des véhicules diesel et essence.
Par cette étude, Greenpeace souhaite faire réagir les maires sur la situation environnementale de leur ville mais également sur les projets établis et à venir. Un appel aux maires a également été lancé en ligne pour le développement de nouvelles initiatives.
Selon Greenpeace, les transports seraient la première cause d'émissions de gaz à effet de serre. Changer les moyens de déplacement en ville devient ainsi une nécessité pour l'organisation internationale.