Depuis un arrêté de 2013, les villes sont censées diminuer les éclairages nocturnes des rues, facades, vitrines et bureaux. Selon une enquête de l'ANPCEN, la ville de Nice se classe en milieu de tableau, avec près de la moitié de ses sites conformes. Marseille est en queue de peloton.
Un arrêté de 2013 impose l'extinction des éclairages des façades et vitrines au plus tard à 01H00, et des intérieurs de locaux à usage professionnel une heure après la fin de leur occupation. Un arrêté plus ou moins respecté, selon les villes.
- A Nice, 48% des sites sont conformes, 23% partiellement conformes, 29% sont non conformes. Une ville plutôt bonne élève.
- Marseille, à l'opposée, se classe en bas de tableau: 27% de sites conformes, 8 % partiellement conformes, 67 % non conformes.
En France, la lumière émise par le seul éclairage public a quasiment doublé depuis 25 ans (nombre de points lumineux, durée d'activation), selon les défenseurs de la nuit.
Or les communes pourraient économiser 25 à 75% de leur budget électricité en commençant par une nouvelle conception et de meilleurs usages de l'éclairage, selon les bénévoles de l'ANPCEN (association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturne). Ils s'alarment en outre du boom de LED produisant une lumière très blanche, soulignent l'impact environnemental et sanitaire de la pollution lumineuse, chez les animaux (orientation et reproduction perturbées) comme chez les hommes (déréglement de l'horloge biologique, qui régule fonctions biologiques et hormonales).