C'était un secret de polichinelle. Christian Estrosi (UMP) sera bien candidat à sa propre succession lors des prochaines élections municipales à Nice. Il a choisi de le faire savoir par lettres. Ces lettres distribuées à 68.000 vont arriver à partir de ce matin.
Nul ne doutait des intentions de Christian Estrosi, amis ou futurs adversaires. S'il faisait durer le suspense depuis plusieurs semaines expliquant qu'il voulait pleinement se consacrer à sa tâche jusqu'au dernier moment, personne n'était dupe sur ses intentions. Plusieurs signes avant-coureurs d'ailleurs confirmaient cette "impression", que ce soit à travers des interviews pleines de sous-entendus, la création de l'association des Amis du maire ou encore la publication d'un livre dans lequel le maire clame son amour pour Nice. Le voile est donc levé et les choses ont le mérite d'être claires. La bataille pour la conquête de la ville au mois de mars prochain va pouvoir commencer. Le maire sortant va repartir avec une équipe remaniée, renouvelée. Ses adversaires vont aussi s'organiser (les 2 Christian : Allemand et Mottard ont enterré la hache de guerre au sein du Parti Socialiste) et rôder leurs thèmes de campagne avec endettement de la ville et augmentation des impôts locaux.
Christian Estrosi, ancien ministre, député, président de la Métropole Nice Côte d'Azur, vice-président de l'Association des maires de France devrait aussi se retrouver face à plusieurs listes de droite et d'extrême droite: celle du Front national menée par Marie-Christine Arnautu, celle de l'ancien maire Jacques Peyrat, ainsi que celle d'un ancien chef d'entreprise (sans étiquette) Jean Icart.
Etre Maire de Nice est chaque jour un immense honneur et une grande responsabilité. Oui, en mars, je solliciterai à nouveau votre confiance.
— Christian Estrosi (@cestrosi) October 4, 2013