Ce matin devant le centre des finances publiques de Nice Cadéï les agents ont distribué des tracts et fait signer une pétition. Ils craignent la fin de la gratuité des services et des renseignements, et veulent des moyens supplémentaires pour un accueil du public dans de bonnes conditions.
A une demi heure de la fermeture du centre des impôts de Nice Cadéï, la file d'attente des contribuables est encore longue à l'extérieur. Une situation qui risque d’aller en s’aggravant, selon les syndicats.
Ce lundi matin, ils faisaient signer une pétition pour dénoncer les diminutions de personnels: une cinquantaine d'emplois devraient être supprimés en septembre dans les Alpes-Maritimes, mais également le risque de voir passer au secteur privé le renseignement téléphonique.
L'Etat veut avant tout avec son programme CAP 2022 réduire les dépenses publiques, et placer les administrations dans l'ère numérique. Pour les syndicats tout cela se fera au détriment des services rendu aux contribuables.
Michel Aimé, secrétaire adjoint CFDT Finances publiques :
L’administration ne veut plus recevoir les gens, et demande aux contribuables d’utiliser les nouveaux médias, et beaucoup n’ont pas l’instruction nécessaire pour accomplir ces obligations.
Pour les agents des finances publiques, la priorité n'est pas à la restructuration des trésoreries de proximité, mais plutôt à la lutte contre la fraude fiscale qu'ils estiment à plus de 60 milliards.
REPORTAGE Yannick Fournigault, Jacques Soffer, Laurence Buyse :