Alors que les balcons d’une résidence HLM non loin d’une école maternelle menacent de s’effondrer, cet établissement scolaire a été fermé définitivement. Il n'y aura donc plus de maternelle dans le quartier des Liserons.
Plus de maternelle dans le quartier des Liserons, à Nice (Alpes-Maritimes). La nouvelle est tombée ce mardi après-midi. Choquante mais pas vraiment surprenante au regard des derniers événements.
Durant le début du mois d’octobre, une partie des balcons d’un bâtiment voisin de cette école maternelle s’est en effet effondrée. La situation était si préoccupante que les autres balcons avaient été classés comme dangereux.
Alors qu’un accident grave a été évité de justesse, des mesures de précaution ont été prises par le bailleur social Côte d'Azur Habitat.
Une décision pour mettre en sécurité les enfants
La fermeture de l'école maternelle Aquarelle a été prise, elle, par la mairie de Nice. Les enfants iront désormais dans un autre établissement, situé à plus d'un kilomètre de là.
Nous avons décidé d’accueillir les enfants définitivement à l’école Bon-Voyage. C’est surtout le début d’une nouvelle scolarité dans de meilleures conditions. Il fallait stabiliser cette situation.
Jean-Luc Gagliolo, adjoint au maire délégué à l'éducation, mairie de Nice
Cette classe de 25 enfants se retrouve donc intégrée dans un groupe scolaire de plusieurs centaines d'enfants. Dans un établissement plus grand et plus moderne. Selon Jean-Luc Gagliolo, dans le programme de réhabilitation de ce quartier, "la présence d'une école maternelle n'était pas envisagée".
Le quartier des Liserons n’est pas le quartier le plus favorisé de la ville. Construit à la fin des années 1970, il cumule les détériorations et les malfaçons qui font dire à beaucoup que ce secteur doit être réhabilité en urgence.
Manifestation des parents d'élèves
Avant la décision de fermeture définitive, les parents des élèves de l’école maternelle des Liserons se sont retrouvés pour manifester leur mécontentement ce mardi.
Car, pour se rendre à Bon-Voyage, même si un bus a été mis en place, le temps de trajet est multiplié par 3.
On a peur de ne pas retrouver notre école après. On ne sait pas ce qui va se passer à la rentrée, on ne sait rien du tout.
Elodie Balcells, déléguée des parents d’élèves
Après une journée de tensions, la sentence est finalement tombée. La maternelle des Liserons n'est plus et ne sera plus jamais.