Il s'appelle Didier Caulier; son nom est inconnu et pourtant, il a participé au casse du siècle, celui de la Société Générale, en compagnie d'un certain Albert Spaggiari. A 74 ans, Didier Caulier a décidé dans un livre confessions de livrer sa version des faits dans un livre confessions.
Ni regrets, ni remords, lui qui avec une douzaine d'autres hommes a signé "le casse du siècle" en 1976. Histoire de braqueurs et d'amitié.
Didier Caulier était en révolte avec la société. Après avoir volé 119 toiles de Picasso à Avignon, il rejoint, à Nice, ce que l'on appellera "le gang des égoutiers".
Un week end de juillet, 317 coffres de clients ainsi que les fonds de la banque sont vidés…sans arme, ni violence et comme ajouté sur les murs du tunnel, sans haine. Car ce braquage était celui d'une bande et non d'un seul homme, Albert Spaggiari.
Dans son livre, Didier Caulier ne règle pas ses comptes. Il se souvient simplement de son passé sous le nom de Poupon, de ses millions braqués et vite flambés, de ces quelques mois de prison qui l'ont fait "se ranger".
Un récit pour que derrière le bandit gérant de discothèque, coiffeur et professionnel du bâtiment, ses proches sachent vraiment qui il a été…