Depuis le jeudi 30 août, 90% des agents de la Compagnie départementale d'intervention de Nice sont en arrêt maladie. Une façon d'exprimer leur mécontentement face à l'organisation du travail et à l'utilisation de ce service hors du département.
Ils n'ont pas le droit de grève. Ils ont trouvé un autre moyen pour manifester leur malaise : les arrêts maladies.
Depuis jeudi dernier, 60 policiers de la Compagnie départementale d'intervention de Nice se sont fait portés pâles, soit 90% des effectifs. Une façon de dénoncer l'utilisation de ce service d'ordre public, et l'organisation du travail qui en découle.
Les Compagnies départementales d'intervention assurent des missions de renfort aux policiers locaux, de sécurisation des quartiers sensibles, et de maintien de l'ordre en diverses circonstances. Depuis six mois, le syndicat Alliance Police Nationale dénonce les nombreuses missions hors du département, estimant que la CDI des Alpes-Maritimes est utilisée comme une compagnie de CRS.
Le syndicat dénonce des conséquences pour les agents en terme d'amplitude horaire et de risque psycho-sociaux.