Fin du suspens pour les salariés de Nice-Matin vendredi. Le Tribunal de commerce doit annoncer quelle offre il a choisie. Le point sur les trois dossiers sont en compétition. 

Le tribunal de commerce de Nice se prononce vendredi le repreneur qu'il a choisi pour Nice-Matin. Le groupe de presse est en redressement judiciaire depuis le mois de mai. Trois projets restaient en course ce jeudi. 

La coopérative des salariés

C'est le projet qui garantit "la paix sociale" et préserve le maximum d'emplois. Les salariés ont rassemblé un financement de 14,2 millions d'euros, dont 8 millions obtenus en vendant à l'homme d'affaires Bernard Tapie 50% de Corse-Matin et des murs d'agences. La société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) des salariés prévoit 159 départs "volontaires". Le projet est soutenu par la région et certains élus locaux. 

Le groupe belge Rossel

Rossel et deux partenaires (à parts égales, le groupe monégasque de BTP Marzocco et le Franco-libanais Iskandar Safa) mettent sur la table 30 millions de fonds extérieurs et promettent 20 millions d'investissements sur trois ans notamment dans le numérique. C'est le mieux-disant au niveau financier, mais le plus sévère sur le plan social. Il prévoit 376 départs, soit un tiers des effectifs avec des catégories laminées comme les ouvriers techniques. 

Georges Ghosn

L'ex-propriétaire de France-Soir est le troisième candidat. Il prévoit  853 reprises d’emplois, dont 399 au groupe Nice-Matin, 316 à Publinice-Services et 138 à Eurosud. Cette offre entraînerait la suppression de 253 emplois. M. Ghosn propose notamment de conserver trois éditions du journal (Alpes-Maritimes, Var, Monaco), contre 14 éditions actuellement.

Le groupe Nice-Matin publie les quotidiens Nice-Matin, Var-Matin et Monaco-Matin (160.000 exemplaires) et détient 50% de Corse-Matin.

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