Le tribunal correctionnel de Nice a relaxé ce jeudi Cédric Herrou suite à la painte déposée le préfet des Alpes-Maritimes, Georges-François Leclerc, pour injure publique. Le tribunal a considéré que le délit n'était pas constitué.
Ce 14 février, le tribunal correctionnel de Nice a relaxé Cédric Herrou suite à la painte déposée le préfet des Alpes-Maritimes, Georges-François Leclerc, pour injure publique.
Le préfet des Alpes-Maritimes avait accusé le millitant d'avoir dressé un parallèle entre le traitement des migrants dans le département et celui des juifs sous l'Occupation. Une amende de 5000 euros pour injure publique avait été été requise à l'encontre de Cédric Herrou.
Sur sa page facebook, Cédric Herrou avait écrit :
On ne sait pas encore si le représentant de l'État Georges-François Leclerc ira en appel."Peut-être le préfet des Alpes-Maritimes pourrait-il s'inspirer des accords avec la SNCF pendant la 2ème guerre pour le transport des juifs pour gérer le transport des demandes d'asile...".
Réaction de Christian Estrosi
Soutien au @prefet06 et aux forces de l’ordre à nos frontières après la relaxe incompréhensible et inquiétante de Cédric Herrou qui avait osé suggérer au préfet de s’inspirer du transport des juifs pendant la 2nde guerre mondiale pour le traitement des demandeurs d’asile. https://t.co/xnTourEN6w
— Christian Estrosi (@cestrosi) 14 février 2019
Ce matin, Cédric Herrou avait plutôt parié sur une "défaite"
Vu que je n'attends pas des représentants de la justice une quelconque indépendance, venez au moins célébrer cette défaite à mes côtés ! On vous fera goûter de l'huile d'olive de cette année. Banderoles, instruments de musique et autres objets festifs en tout genre sont les bienvenus !
RDV à 13h au Tribunal de Nice le jeudi 14 février, venez avec des roses !!
- Cédric Herrou, passeur-solidaire
Décembre 2018, la Cour de cassation avait annulé la condamnation de Cédric Herrou et d'un autre militant de la vallée de la Roya, condamnés en appel pour avoir porté assistance à des migrants, une première décision depuis la consécration du principe de fraternité dans la loi française.