Ce dimanche 3 octobre, la R.A.R.E. 2021 - la Ride And Roses Events - s’élance de Nice pour la seconde année consécutive avec l’objectif de récolter plusieurs milliers d’euros pour le dépistage et la lutte contre le cancer du sein.
L’association R.A.R.E. réunit dimanche 3 octobre près d’une centaine de motards pour une balade entre Nice et Eze dans les Alpes-Maritimes.
Créée en Aquitaine en 2016, la Ride solidaire a conquis les Alpes-Maritimes l’an dernier pour « Remettre en selle » les Roses - les femmes atteintes d’un cancer du sein. Une maladie qui tue 12.000 d'entre elles en France chaque année.
Benjamin Hérat, concessionnaire à Nice et organisateur local de l’évènement, détaille le concept de cette journée : « lors des inscriptions en ligne, les motards peuvent choisir de rouler en solo, ou en duo, pour proposer d’emmener une Rose avec eux. »
« A 9h30, ce sera l’accueil des participants et la tombola, puis le discours de la représentante de la Ligue contre le cancer ». Le départ sera donné à 11h, de la rue Dabray, pour rallier Eze, « en passant par la Grande Corniche, la Turbie et Beausoleil, avant de revenir à Nice. Les participants peuvent se retrouver pour déjeuner à Eze, il y aura aussi un photo call. »
Annick est coiffeuse à Nice et habite Carros. Elle se sent solidaire de ce type de démarche.
Plus que jamais. « Comme beaucoup de femmes, j'ai eu un cancer du sein en 2015, j'ai été opérée 3 fois » se souvient celle qui participera, ce dimanche, à la R.A.R.E avec sa moto... et son mari. C'est en 2015 aussi qu'elle a passé son permis gros cube après de longues années passées à rouler en deux-roues. Dons, tombolas, Boucles roses, semi-marathon. La motarde participe activement à la lutte contre le cancer.
« Un chèque à cinq chiffres »
Laurent Chabanis travaille pour une société d’oncologie à Bordeaux. C’est lui qui orchestre cette R.A.R.E depuis sa création en 2016. L’idée lui est venue « après une discussion avec une amie, qui était passée par cette maladie, elle me parlait d’un flou dans l’après-cancer, beaucoup de femmes étaient laissées à l’abandon après leur traitement. »
Et de renchérir : « Ce qui m’a déçu, c’est que je me suis rendu compte qu’il y a une véritable injustice, un vide après le cancer que seules les associations peuvent combler. »
« Je me suis inspiré il y a quelques années d’un évènement réunissant quatre Australiens, malades du cancer de la prostate, qui roulaient pour récolter des fonds à Sydney » poursuit celui qui a été touché par cette initiative de la Distinguished Gentleman’s Ride. Une collecte qui perdure désormais dans 107 pays et qui a récolté des dizaines de millions d’euros en une décennie.
Un chemin à suivre pour Laurent Chabanis qui souhaite faire monter le compteur au plus haut pour cette Ride And Roses Events : « l’idée est de faire un chèque à cinq chiffres, cette année, pour la Ligue contre le Cancer ».