À Nice, les concessionnaires ont signé un contrat de six ans pour exercer des activités nautiques sur la promenade des Anglais. Face à l’approche de la fin de leur bail en décembre 2025, les professionnels, inquiets, tirent la sonnette d’alarme.
La bouée, le wake board, le parachute ascensionnel ou le ski nautique disparaîtront peut-être de la promenade des Anglais, à Nice (Alpes-Maritimes), d’ici 2026 pour des raisons écologiques. C’est bien ce que craignent les professionnels du secteur qui n’ont pas de prolongation de contrat pour exercer au-delà du 31 décembre 2025.
Alors que l’été bat son plein, une seule question subsiste sur leur avenir. "On n'a pas eu de retour, c'est compliqué", explique le propriétaire de la Base by Riviera Nautic sport. "Pour l’instant, ce n’est que des 'on dit' mais, nous, on n'a pas eu d’échange et nous ne sommes au courant de rien. Notre souhait, c’est d'être sollicités pour travailler en collaboration avec la Métropole pour continuer à exercer. Nous avions même déjà fait des essais pour faire évoluer nos services et être dans les normes."
"On nous avait enlevé il y a quelques années les jet skis, donc on ne peut faire que les sports tractés", regrettait Yvan Besker, responsable de Nikaia Water Sport chez nos confrères de BFM Azur. "L'écologie, c'est un truc super, mais pas au détriment de l'économie de la baie de Nice !"
Protection des fonds marins
Pour la municipalité, "la saison prochaine, il y aura bien des activités nautiques". Néanmoins, elle rappelle que "des études ont démontré que les bruits liés aux parachutes tirés par les bateaux et aux jets skis ont un impact sur la santé du milieu marin et que Nice et sa Baie des anges se situent au cœur du sanctuaire Pelagos, l’espace de protection pour les mammifères marins".
"Une rencontre devrait avoir lieu pour faire évoluer le cahier des charges afin de limiter les nuisances pour le milieu marin", assure la ville de Nice, contactée par France 3 Côte d'Azur.
Une volonté de protection de l'environnement, alors que la ville de Nice accueillera, l'année prochaine, la troisième conférence des Nations-Unies sur les océans.