Ce mercredi 22 mai, des perquisitions menées par le parquet financier sont en cours dans des locaux de la ville de Nice et de l'Office de tourisme métropolitain. Elles sont en lien avec l'enquête sur le financement de la Hopman cup, le tournoi organisé par une association de Nice.
Des perquisitions ont été menées dans les locaux de la ville de Nice et de l'Office de tourisme métropolitain ce mercredi 22 mai. Une information qui a été confirmée par la municipalité de Nice auprès de France 3 Côte d'Azur.
Le parquet national financier est à l'origine de ces perquisitions effectuées dans le cadre de l'enquête ouverte sur l'organisation de la Hopman Cup, célèbre tournoi de tennis mixte créé en 1989 en Australie.
Cet événement a été organisé par l'association Nice Lawn Tennis Club, en 2023, pour une seule édition et s'est ensuite arrêté. Dans un précédent article , "le climat délétère" et un équipement insuffisant du Nice LTC étaient évoqués. Une pétition avait même été créée. Face à la polémique, l'opérateur de la Hopman Cup, la société Tennium, avait claqué la porte du LTC.
Cet événement était soutenu par plusieurs partenaires dont la Ville de Nice et l'Office de Tourisme Métropolitains. Ce qui explique les perquisitions au sein de ces institutions.
"La Hopman Cup est la seule responsable de l'organisation"
Dans un communiqué, la Ville de Nice détaille : "l'association, en sa qualité d'organisateur de la Hopman Cup, est la seule responsable de l'organisation, de la direction et de la mise en place de cette manifestation", selon les termes de la convention signée entre la ville et le LTC Nice.
La ville a aussi précisé, après ces perquisitions, qu'elle " mandate ses conseils pour être vigilant quand à un éventuel préjudice qu'elle aurait pu subir".
Le motif exact de ces perquisitions n'est pas connu. Selon Nice Matin, ces investigations menées par le parquet financier seraient en lien avec un signalement suite à une plainte pénale concernant des subventions publiques en lien avec l'organisation de l'événement. Toujours selon nos confrères, six lieux font l'objet de perquisitions, dont le conseil départemental.