L'homme a reconnu les faits. Il s'agit du père de ses deux enfants. L'instruction a duré trois ans. Il a comparu pour meurtre sur conjoint aux assises à Nice. Le verdict est tombé : il écope de 30 ans de réclusion dont 20 ans de période de sûreté.
Le verdict est tombé ce vendredi 13 novembre dans l'après-midi pour le compagnon de Margaux Mari. Il a été condamné à 30 ans de réclusion dont 20 ans de sûreté et d'un retrait de l'autorité parentale sur ses 2 enfants. L'homme avait reconnu les faits et il a désormais été reconnu coupable du meurtre de Margaux Mari.
Dans la nuit du 2 au 3 juin 2017, une mère famille est arrachée à la vie, devant ses 2 enfants. C'était le jour de son anniversaire. Son agresseur est accusé de l'avoir rouée de coups, étranglée et étouffée. Les faits se sont déroulés dans la commune de La Trinité.
À plusieurs reprises, la jeune-femme avait déposé plainte pour violence conjugale.
C'est elle la victime donc c'est d'elle dont il faut parler. De sa famille, de ses parents, de ses enfants qui se retrouvent orphelins et de toutes les personnes qui l'aimaient. On pleure encore, trois ans et demi après son décès. Il n'y a pas une journée où on ne pense pas à elle.
Après 3 années d'instruction, les membres de la famille et les proches de la victime attendaient beaucoup de ce procès, comme l'a expliqué leur avocat avant que les auditions de débutent lundi 9 novembre.
La première journée d'audience a éprouvé l'entourage de la victime. L'enchaînement des faits, d'une violence inouïe a été entendue lors de cette audience. On a appris que la jeune femme a été étranglée, avant d'être trainée au sol puis étouffée au moyen d'un sac poubelle et de câbles de chargeurs. Le meurtrier a reconnu les faits. Il a comparu pour meurtre sur conjoint et encourait la réclusion criminelle à perpétuité. Le parquet avait requis 30 ans de réclusion criminelle, une sanction similaire au verdict.Ils veulent entendre, ils veulent comprendre, ils veulent se reconstruire à travers ce qui va être dit. Ils ont fait ce choix courageux d’être là, d’être nombreux.
Le principal suspect avait été arrêté deux jours après le meurtre, par les gendarmes de l'aéroport de Nice, interpellé à l'arrivée d'un avion en provenance de Tunis, où il s'était enfui.On est vraiment dans un phénomène criminogène de passage à l'acte de type passionnel, de type amour, folie, toxique, absolument incompatible avec une relation normale. Il s'est présenté spontanément à la justice alors qu'il était parti dans un premier temps. Il souhaite répondre de ses actes et puis il souhaite être sanctionné à la juste mesure de ce qu'il a commis.
L'homme a grandi dans une fratrie de 5, avec une mère décrite comme autoritaire. Il semble être le seul à ne pas parvenir à s'intégrer au système scolaire et à trouver sa place au niveau professionnel. Un parcours chaotique rythmé par des vols et des faits de violence.