Le président de Paca Christian Estrosi (Les Républicains) a repoussé l'abandon annoncé de ses mandats de député et de maire de Nice, dans l'attente de décisions du Conseil d'État sur trois recours portant sur les élections régionales de décembre.
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"Puisque l'élection (de M. Estrosi au poste de président de la région) n'est pas définitivement validée, le délai concernant le cumul des mandats est reporté", a indiqué à l'AFP lundi son directeur de cabinet Anthony Borré. En cas de recours, le Conseil d'État peut théoriquement annuler l'élection régionale, a-t-il souligné.
A Nice, le premier adjoint de Christian Estrosi, Philippe Pradal, homme discret et expert-comptable de formation, semble être favori pour le remplacer, selon des sources concordantes. Christian Estrosi avait précisé qu'il resterait premier adjoint de sa ville et président de la métropole Nice-Côte d'Azur (46 communes) en cas de victoire aux régionales.
Recours du FN et du PS
Selon des sources concordantes, des recours ont été déposés par la députée FN Marion Maréchal-Le Pen, le député socialiste Patrick Mennucci, et un particulier. Patrick Mennucci, député des Bouches-du-Rhône, a précisé lundi dans un communiqué que son recours concernait uniquement le 1er tour dans un bureau du centre ville de Marseille, où une possible inversion entre la liste Estrosi et la liste du candidat socialiste Christophe Castaner constituerait un préjudice de 87 voix pour la liste socialiste