Les villes de la Côte d'Azur, très équipées en terme de caméras de vidéosurveillance, ont dès 2014 verbalisé les automobilistes mal stationnés. Depuis le 1er janvier 2017, elles sont autorisées à utiliser ce système pour verbaliser d'autres infractions routières.
Dès octobre 2015, le Comité interministériel de la sécurité routière prévoyait d'étendre le nombre des infractions pouvant être constatées, sans interception en bord de route, par l'intermédiaire de la vidéo-verbalisation et des radars homologués.
Jusqu'à présent quatre catégories d'infractions routières étaient constatables de cette manière :
- le non-respect des feux rouges
- le non-respect des vitesses maximales
- le non-respect des distances de sécurité
- l'usage des couloirs de bus ou de taxi
Sept nouvelles infractions dans l'oeil des caméras
Depuis le 1er janvier 2017, sept autres catégories d'infractions peuvent être vidéo-verbalisées:
- le défaut du port de la ceinture de sécurité
- l'usage du téléphone portable
- le stationnement sur les bandes d’arrêt d’urgence
- le franchissement des lignes blanches
- le non-respect des règles de dépassement
- le non-respect des « sas-vélos »
- le défaut de port du casque pour les scooters et motos
Et cette liste devrait encore s'allonger en 2018 avec le délit de défaut d'assurance.
Le reportage de Jean-Christophe Routhier, Didier Beaumont et Jérémy Crunchant