Le capitaine des Bleus, le Niçois Hugo Lloris a annoncé sa retraite internationale ce 9 janvier. Lui qui a notamment remporté la Coupe du monde 2018 sous les ordres de Didier Deschamps, se souvient sûrement, comme nombre de supporters de l'OGC Nice de son retour le 18 juillet 2018 suite à cette victoire. Le gardien des Bleus avait été ovationné dans sa ville natale.
Voilà, c'est fini... Comme le dit la chanson ! Hugo Lloris ne sera plus en bleu. Le capitaine et gardien, entré dans l'histoire de l'Équipe de France de football pour ses arrêts, son nombre de sélections et sa gentillesse avec les supporters, met un terme à sa carrière aux côtés de Didier Deschamps.
"C'est un très grand serviteur des Bleus" . L'hommage est signé Didier Deschamps au sujet de son désormais ex-capitaine Hugo Lloris , lundi 9 janvier, après l'annonce de la retraite internationale du gardien de but de l'équipe de France.
A Nice, sa ville natale, on se souvient surtout de ce jour où l'ancien joueur de l'OGC Nice était venu saluer le public suite à la Coupe du monde 2018.
Son portrait dressé à l'époque (avec intégrée une interview de 2006 !) :
Souvenirs
"Ça fait vraiment très, très chaud au cœur". Le capitaine de l'équipe de France Hugo Lloris avait fêté sa victoire au balcon de la mairie de sa ville natale, Nice.
Pour l'occasion, 5 à 6000 supporters avaient fait le déplacement pour féliciter la vedette locale. Le joueur a été accueilli par la Marseillaise, mais aussi par quelques notes de "I will survive" de Gloria Gaynor.
Entouré de sa femme Marine et de ses deux filles, il avait reçu des mains du maire Christian Estrosi le trophée de la ville de Nice, un aigle... posé sur deux étoiles !
Avant de savourer son succès avec ses fans, Hugo Lloris avait répondu aux questions des journalistes lors d'une conférence de presse. Il avait notamment confié avoir "encore du mal réaliser" son succès.
Nice et Hugo Lloris
Lloris commence sa carrière en 2005 dans le club de sa ville natale. Ses premiers gants, il les a portés au Centre d’animation et de loisirs de la Costière, le Cédac de Cimiez. Être gardien s'est imposé comme une évidence pour lui dès l'âge de 6 ans.
Thierry Malaspina, ex-gardien de but puis entraîneur du centre de formation de Nice a eu Lloris sous ses ordres chez les 15 ans. Il se rappelle d'un gardien qui n'était "pas le N.1" en début de saison mais qui "s'est fait tout seul".
Seul un aveugle pouvait ignorer son talent
En 2006, l'émission Tout le Sport sur France 3 lui consacrait un premier portrait :
Il sera finaliste de la Coupe de la ligue 2006 avec les Aiglons.
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Capitaine comme une évidence
Le phénomène émergera ensuite à Lyon pendant quatre saisons, puis à Tottenham en Grande-Bretagne depuis 2012, avec, à chaque fois, le brassard de capitaine comme une évidence. Avec l'équipe de France des 19 ans, il remporte le Championnat d'Europe en 2005, et le Tournoi de Toulon en 2006 avec les moins de 20 ans.
C'est donc tout naturellement qui devient "cap'" chez les Bleus, où il devient capitaine pour la première fois avant ses 24 ans, en novembre 2010.
Si le portier a quitté la Côte d'Azur à 21 ans pour Lyon, puis Londres, tous les chemins semblent inlassablement le ramener dans son cocon niçois.
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Un château, un drapeau
En 2016, lors de l'Euro organisé à Nice, sa ville lui avait témoigné sa fierté en projetant son portrait géant sur les murs de la tour Bellanda.
Quatre rencontres de l'Euro 2016 se déroulèrent à Nice, l'une des dix villes hôtes du championnat. C'est, lui aussi, le " sauveur du début de match France-Roumanie" lors de l'Euro.
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Le champion du monde, champion des Niçois
Le champion du monde de 34 ans à l'époque y a toutes ses racines sur la Côte d'Azur : son domicile familial quartier de Cimiez, une maison dans l'arrière-pays, ses anciens copains d'école, son premier club... Son amie de lycée devenue sa femme.
"Il est discret, mais pas effacé. C'est un vrai meneur d'hommes. Dans le vestiaire ou sur le terrain, quand il s'exprime, il le fait bien, et tu l'écoutes", affirmait Thierry Malaspina.
"Il est réfléchi et pragmatique", reprend Cédric Messina, fondateur d'une application d'assistance aux entraîneurs dans laquelle Lloris a été l'un des premiers à investir dès 2016.
Ce n'est pas quelqu'un qui est très expansif ou recherche la lumière. Mais en qualité pure, intrinsèque, évidemment qu'il fait partie des tout meilleurs au niveau mondial