Le 30 août dernier, un homme avait été retrouvé criblé de balles dans un appartement à Nice, rue Fenoglio de Briga. Cinq personnes avaient été placées en garde à vue, mais pas le principal suspect, en fuite. Il a finalement été interpellé. Les enquêteurs suspectent un règlement de comptes entre gros dealers.
L'enquête a été menée dans la plus grande discrétion. Neuf jours après les faits, le Procureur de la République de Nice annonce qu'un individu a été interpellé et mis en examen pour "tentative d'homicide en bande organisée, association de malfaiteurs et trafic de stupéfiants en récidive légale, ainsi que pour modification de l'état des lieux d'un crime". D'après nos informations, il est suspecté d'avoir tiré à plusieurs reprises sur la victime.
L'homme a été interpellé le 4 septembre dernier, dans le Val d'Oise, en région parisienne, où il réside. Né en 1994, "il avait déjà été condamné à plusieurs reprises notamment pour trafic de stupéfiants" précise le Procureur. Il est actuellement en détention provisoire.
Le 30 août dernier, vers 3 heures du matin, un homme avait été retrouvé criblé de balles dans un appartement rue Fenoglio de Briga, à Nice (Alpes-Maritimes).
Il aurait reçu six balles, dont trois dans la tête. Toujours plongé dans le coma, avec un pronostic vital engagé, la victime, âgée de 25 ans et originaire de la région parisienne, était "très connue des services de police et déjà condamnée à plusieurs reprises pour trafic de stupéfiants" selon le parquet de Nice. L'hypothèse d'un possible règlement de compte entre dealers est donc privilégiée.
Immédiatement, cinq personnes, âgées de 19 à 32 ans, avaient été interpellées dans l'appartement et à proximité, mises en examen et placées en détention provisoire. L'opération avait été menée conjointement par la BAC, des policiers nationaux et municipaux. Une information judiciaire avait été ouverte pour tentative d'homicide en bande organisée, association de malfaiteurs, trafic de stupéfiants, non-assistance à personne en danger et modification d'une scène de crime en vue de faire obstacle à la manifestation de la vérité.
Le quartier avait récemment connu des coups de feu et des interpellations sur fonds de règlements de comptes liés à des trafics de stupéfiants.