La secrétaire d'Etat déléguée à l'aide aux victimes Juliette Meadel, a fait le point hier sur le dispositif d'indemnistation. Un fond de près d'un milliard et demi d'euros est bloqué pour que l'Etat puisse faire face.
La secrétaire d'Etat déléguée à l'aide aux victimes Juliette Meadel, a fait le point hier sur le dispositif d'indemnisation. Un fond de près d'un milliard et demi d'euros est bloqué pour que l'Etat puisse faire face.
La ministre de la Santé Marisol Touraine a assuré mardi que le Fonds d'aide en charge de l'indemnisation des victimes de l'attentat de Nice "recevrait les financements nécessaires", alors que certains craignent qu'il n'atteigne ses limites financières.
"Toutes les personnes qui ont besoin d'être indemnisées seront indemnisées. Évidemment l'État sera aux côtés des victimes, de toutes les victimes (...). Le fonds recevra les financements nécessaires pour indemniser les victimes qui seront identifiées. C'est un point extrêmement clair, il n'y aura pas de manque de ressources sur ce fond", a affirmé la ministre sur RTL.
Caractère "prépondérant" de l'accompagnement
"Le FGTI est en mesure largement de faire face à l'indemnisation des victimes d'attentat. L'État est là et l'État sera toujours là", a renchéri Juliette Méadel en visite à Nice mardi après-midi. Venue saluer à l'hôpital Pasteur l'action des professionnels et des bénévoles qui s'affairent depuis 5 jours auprès des victimes et de leurs proches, la secrétaired'État a souligné le caractère "prépondérant" de l'accompagnement.
Elle a notamment indiqué qu'elle avait demandé "au FGTI de dépêcher 3 personnes, dont deux experts juridiques, qui sont au centre d'accueil des familles et qui sont là pour repérer les situations les plus difficiles, qui nécessitent une prise en charge dans l'urgence pour les premiers frais."
L'attentat commis le 14 juillet à Nice a fait 84 morts et plus de 300 blessés.