VIDEO. A Nice, les riverains d'un projet immobilier dénoncent une atteinte à des oliviers séculaires et à la biodiversité

Trois immeubles vont être construits sur un terrain situé dans le quartier de Rimiez à Nice. De quoi saccager des arbres centenaires et porter atteinte aux sources et à la biodiversité selon les riverains. ©HELENE FRANCE / FTV

Ce fut un terrain agricole. Et ce sera prochainement une résidence de trois immeubles. La construction à Nice est imminente et les riverains redoutent les effets sur la faune et la flore.

Sur le permis de construire, affiché à l'entrée de ce terrain d'un hectare et demi en plein cœur des collines niçoises dans le quartier de Rimiez, il est indiqué que trois immeubles, soit 43 logements au total, seront construits avec au milieu une piscine.

Par ailleurs, des travaux sont prévus dans la maison pré-existante puisque 9 appartements sont annoncés.

Voici donc les "Hauts de Rimiez" !

Dans le quartier, le projet est loin de faire l'unanimité ! Car dans ce secteur pavillonnaire, certains se retrouveront à l'ombre, d'autres privés d'une vue mer ou sur le mont Boron.

Ce n'était pas prévu quand ils ont acheté car ils pensaient le terrain, alors propriété de Juliette Ciarlan, inconstructible. 

Juliette Ciarlan ne voulait pas de construction sur son terrain agricole, mais sans héritiers, elle a légué son bien après sa mort au Diocèse de Nice. C'était en 2017. Et depuis, le Diocèse l'a vendu à un promoteur ! 

Un massacre écologique pour les riverains

Les riverains estiment que la volonté de Juliette Ciarlan n'est pas respectée, mais le Diocèse ne fait pas de commentaire sur les legs. Ils ont par ailleurs fait des recours sur un dossier s'ils considèrent opaque, ils n'ont pas abouti. Jean-Marc Echampe ne cache pas son désarroi. 

Nous n'avons pas été entendus du tout, nous avons été largement méprisés par nos élus, par l'administration, par le promoteur et par l'Evéché !

Jean-Marc Echampe

Rien ne s'oppose désormais à la construction de la résidence et les habitants du quartier tentent de limiter les dégâts. Mais ils considèrent que les oliviers millénaires ont été taillés à l'extrême, que les sources sont menacées tout comme la biodiversité.

Ce mercredi, ils ont manifesté en distribuant aux automobilistes tracts et prospectus. Un ultime combat, avant l'arrivée des pelleteuses.

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