C'est une mire située sur le mont Macaron à quelques kilomètres derrière Nice. Ce petit bâtiment, à l'abandon, a joué un grand rôle dans des découvertes scientifiques. Élément essentiel dans le calcul de la vitesse de la lumière, il est aujourd'hui en ruine. La Fondation du patrimoine lance un appel.
Le bâtiment, perché sur la colline, est délabré. On peut le voir au détour d'une randonné sur le mont Macaron, (commune de Cantaron). Pourtant, au 19ᵉ siècle, la mire était essentielle aux chercheurs de l'observatoire. La mire signifie : "Signal fixe servant à déterminer une direction par une visée".
L'observatoire de la Côte d'Azur situé à quelques kilomètres au sud du bâtiment envoyait un signal qui était réfléchi grâce à un miroir disposé à l'arrière d'un tube métallique.
Elle fut utilisée par l'astronome Henri Joseph Perrotin qui calcula la vitesse de la lumière par triangulation.
Pour le maire de la commune, c'est non seulement un vestige scientifique qu'il faut préserver, mais aussi un lieu pour le tourisme :
Nous allons aménager les abords, mettre en place de la signalétique et installer une table d'orientation
Gérard Branda, maire de Cantaronà France 3 Côte d'Azur
60 000 euros de travaux
Les travaux de rénovation du bâtiment d'un montant de 60 000 euros vont être financés par les collectivités. La commune de Cantaron va devoir participer et peut compter sur la fondation du patrimoine qui a choisi de soutenir ce projet. Une collecte est lancée pour récolter environ 10 000 euros.
Même si le reste à charge pour les communes et de l'ordre de 20% c'est parfois déjà trop a supporter.
Jacques Joncour, délégué départemental adjoint Fondation du Patrimoineà France 3 Côte d'Azur
Le délégué départemental adjoint Fondation du Patrimoine, Jacques Joncour, explique l'intérêt de la fondation du patrimoine : selon lui, les petites communes n'ont pas les budgets pour financer des projets de rénovation parfois très couteux.
Les travaux ont débuté par le dépôt de matériel au sommet du mont Macaron avec l'aide d'un hélicoptère. Ils doivent durer jusqu'à l'été 2024.