La police allemande a arrêté cinq personnes ce mercredi et mené des perquisitions dans les domiciles de 16 suspects dans le cadre de l'enquête sur les violences survenues à l'Allianz Riviera avant le match Nice-Cologne le 8 septembre dernier.
Le 8 septembre dernier, pour le match opposant Nice et Cologne, en Ligue Europa Conference à l'Allianz Riviera, ce sont bien les événements hors du terrain qui ont supplanté ceux du tapis vert.
Un nouvel épisode judiciaire s'est déroulé de l'autre côté du Rhin, ce mercredi 5 octobre.
Des appartements à Cologne et ses environs (Hürth, Pulheim et Bergisch Gladbach) ont été perquisitionnés, a annoncé dans un communiqué la police de Cologne, relayé par l'AFP.
16 suspects déjà connus comme supporters violents
Au total, les domiciles de 16 suspects, dont trois multirécidivistes, ont été visités par la police, ont précisé dans l'après-midi les forces de l'ordre allemandes. Cinq d'entre eux, visés par des mandats d'arrêt, ont été interpellés. Ces 16 suspects sont inscrits au fichier des supporters violents, 15 sont des dits ultras, d'après les enquêteurs de la police.
Lors de ces perquisitions, des matraques, ainsi que les téléphones des suspects ont été saisis. C'est ce qu'a indiqué le directeur de la police judiciaire, Michael Esser, lors d'une conférence de presse. Celui-ci a indiqué que ce n'était qu'une première étape et que ses services n'allaient pas "en rester là".
Les enquêteurs se sont notamment appuyés sur l'analyse des images vidéos prises le 8 septembre pour authentifier et interpeller ces personnes.
Rappel des faits
Le 8 septembre à l'Allianz Riviera, avant le coup d'envoi de ce match de la première journée de la Ligue Europa Conference, plusieurs centaines de supporters cagoulés aux couleurs du club allemand, sur les plus de 8.000 présents ce soir-là, avaient provoqué de violents incidents en envahissant la tribune présidentielle pour aller en découdre avec leurs homologues niçois.
Lors de ces incidents en tribunes, 32 personnes avaient été blessées et quatre hospitalisées.
Trois enquêtes ouvertes par la justice française
Xavier Bonhomme, le procureur de la République de Nice, avait rapidement indiqué l'ouverture de trois enquêtes : une pour dégradations en réunion sur la boutique officielle de l'OGC Nice, et deux pour violences en réunion aux abords et à l'intérieur du stade, avec introduction et jets de fumigènes et dégradations.