Avis aux amateurs de génépi : la cueillette de la plante est très règlementée dans le parc du Mercantour. Variétés, quantité, lieux et période de cueillette : on vous dit tout pour rester dans les clous.
Longtemps interdite strictement, la cueillette du génépi est aujourd’hui autorisée sous certaines conditions dans le parc national du Mercantour. Pour respecter la règlementation il faut connaitre les variétés, les quatités, les lieux et les périodes de prélèvement...
Trois variétés de génépi peuvent y être ramassées : le génépi des glaciers (Artemisia glacialis), le génépi blanc ou jaune (Artemisia umbelliformis) et le génépi à fleurs cotonneuses (Artemisia eriantha). Attention, la cueillette du génépi noir, dit "Génépi vrai" (Artemisia genepi), le plus rare, reste strictement interdite.
Les quantités sont également très limitées : maximum 80 brins par personne et par an, précise le site internet du parc national du Mercantour.
Le génépi, enfin, ne peut être collecté que du 1er au 31 août. Les brins doivent impérativement être coupés (et surtout pas arrachés, sous peine de tuer la plante !) à plus de 250 mètres des routes "pour éviter le pillage des ressources les plus accessibles".
Ces mesures ont pour objectif de concilier le maintien de la tradition et la préservation de l’espèce. En cas d'infraction l'amende forfaitaire s'élève à 135 euros. En 2017, un cueilleur avait interpellé en possession de 2600 brins de génépi, rappelle le parc national du Mercantour. Lui a été condamné à une forte amende beaucoup plus salée par un tribunal.
La cueillette de la camomille du Piémont (Achillea erba-rotta), des baies, des fraises des bois et des champignons est également règlementée. Plus d’infos sur le site du parc national du Mercantour.