Trois radars ont été détériorés durant le week-end dernier à Valbonne, Roquefort et Saint-Paul-de-Vence. La préfecture des Alpes-Maritimes a porté plainte et dénonce des actes inadmissibles. Deux hommes ont été condamnés, l'un à 6 mois de prison avec sursis et un second à 2 mois de prison ferme.
Trois radars ont été recouverts de peinture, de sacs, de gilets voire brûlé sur les communes de Valbonne, Roquefort -Les-Pins et Saint-Paul-de-Vence dans les Alpes-Maritimes. Des « actes inadmissibles » pour la préfecture des Alpes-Maritimes qui a déposé quatre plaintes.
Lors d'une audience au tribunal de Grasse ce lundi 19 novembre, deux personnes ont été condamnés pour ce qui est un délit en détérioration de "biens destinés à l'utilité ou la décoration".
Un homme de 39 ans a été condamné à 6 mois de prison avec sursis et 500 euros d'amende.
Le second âgé de 27 ans est lui condamné à 2 mois de prison ferme.
Les détériorations ont été signalées le week-end dernier à l'issue des premiers rassemblements de "gilets jaunes". La préfecture ne souhaite pas faire le lien entre le mouvement des contestataires et les actes mais souhaite redire qu'elle portera plainte à chaque dégradation de biens publics.
Les services du procureur de Grasse, nous ont précisé que le lien était bien établi.
Jean-Gabriel Delacroix, directeur du Cabinet du préfet des Alpes-Maritimes sur France Bleu Azur.« A Grasse, des chaînes qui ont été posées sur le centre des impôts ou encore des tags qui ont été faits courageusement cette nuit sur la sous-préfecture de Grasse. »
« Il faudra nettoyer ces dégâts et au final c’est le contribuable qui paiera. ll faut vraiment éviter ces actes inconséquents. »
Lors de la même audience, lundi 19 novembre au tribunal de Grasse, le chauffeur ayant heurté un policier sur une action de “gilets jaunes” avait été condamné à 6 mois de prison avec sursis. Les trois protagonistes de ces affaires sont défendues par Me Aurélie Jourde.