Sauvons nos petits commerces. À Caille, des épiciers vecteurs de lien social

Dans le cadre de cette semaine dédiée aux commerces de proximité, partez à la rencontre de Marielle et Ivonick Couapel, les épiciers de Caille, petite commune de 450 habitants au nord de Grasse. Seule épicerie des alentours, elle baisse ses prix et pratique la livraison à domicile

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Aucun supermarché à l'horizon dans un rayon de 25 km. Les habitants de Caille ont toujours appris à se satisfaire de l'essentiel. Désormais, l'accessoire et le superflu ont débarqué sur les étals au cœur du village.

L'an dernier, l'épicerie du coin a pris du galon. Un nouveau local loué par la mairie à prix modéré, et 80 000 euros investis par les gérants, Ivonick et Marielle Couapel, ont permis de créer un magasin XL de 140 m², flambant neuf. 

"Les villageois ont vraiment joué le jeu, explique Ivonick dans notre documentaire. Quand ils ont vu qu’on s’investissait, que l’on rentrait des produits, que l’épicerie changeait, qu’il y avait du choix, qu’on était raisonnable au niveau des tarifs, ils sont venus."
 
Une épicerie franchisée au couleur d'une grande enseigne, où l'on trouve des produits frais à côté des articles de la marque distributeur, du pain surgelé cuit sur place, et des fromages locaux, pour favoriser les circuits courts.

"En saison, on a des légumes, on a des raviolis et des pissaladières qui nous sont préparées par un restaurateur de Thorenc, de la bière de Valderoure..." énumère MarielleAvec plus de 2000 articles en rayon, l'épicerie est bien plus qu'un magasin de dépannage.

"Je préfère aller ici qu’au Casino de Castellane, glisse une cliente. Déjà c’est cher, et là, l’accueil, voir les gens du village… c’est un peu la sortie."

Comme avant, le magasin a su garder le sens du service. Deux fois par mois, Ivonick prend la route pour livrer ses clients à domicile. "Ici c’est vraiment une nécessité, parce qu’il y a beaucoup de gens qui n’ont pas de moyen de locomotion, ou qui ne voient pas très bien, ou des problèmes de mobilité... ça fait partie de notre métier."  
 
Cinq euros la livraison ; un prix symbolique, car l'essentiel est ailleurs. "Ça me plaît bien. Quand j’avais 18 ans, j’avais monté une association d’aide au maintien à domicile des personnes âgées, donc je reste dans mon élément" raconte Ivonick. 

Une seule enseigne, mais deux points de vente (l'un en face de l'autre) où se cotoient l'électroménager et les croquettes animales. Comme à la Samaritaine, on trouve de tout à l'épicerie. "Le panier moyen est d’une vingtaine d’euros, c’est énorme, vu la surface" se félicite Marielle. 

En l'espace de quatre ans, le chiffre d'affaire a été multiplié par dix. En évoluant, la nouvelle épicerie a su rester un service de proximité, vecteur de lien social.
 
 
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