Partis dans la nuit pour manifester à Paris, les chauffeurs de taxis niçois ont bloqué le trafic porte Maillot, et ils ont participé à une réunion intersyndicale. Ils ne veulent pas de médiateur dans le bras de fer qui les oppose aux VTC, et ils restent fermes sur leurs revendications.
Les chauffeurs de taxis niçois venus à Paris pour manifester leur colère, restent déterminés au deuxième jour de mobilisation contre certaines pratiques des véhicules de transport avec chauffeur (VTC). Comme hier, la journée a été émaillée d'incidents avec plusieurs interpellations.
Le président des taxis niçois, Patrice Trapani, a assisté à la réunion intersyndicale, qui s'est tenue aujourd'hui pendant plus de 4 heures.
Les professionnels espèrent toujours être reçus à Matignon pour faire part au premier ministre de leurs revendications.
Ils ne veulent pas d'un médiateur, comme cela a été annoncé. Ils exigent pour cesser leur mouvement la fermeture immédiate des plateformes qui ne respectent pas la loi . Ils demandent un plan d'urgence social et fiscal pour la profession et l'indemnisation pour le préjudice subi, avec cette concurrence des véhicules de transport avec chauffeur.