Vaccin contre le papillomavirus : de nouvelles recommandations pour les adolescents

Plusieurs cas de chutes, dont une mortelle d'un adolescent le mois dernier, consécutive à un malaise post-vaccination au collège ont poussé l'Agence de sécurité du médicament à donner des recommandations.

Les adolescents vaccinés contre le papillomavirus humain doivent rester allongés ou assis par terre pendant les quinze minutes suivant l'injection.

C'est la nouvelle préconisation de l'Agence du médicament (ANSM), deux semaines après la chute mortelle d'un adolescent suite à un malaise post-vaccinal dans un collège.

L'Agence précise que des effets indésirables du vaccin étant le risque de "malaise", "il est important que des mesures simples soient mises en place afin d'éviter toute blessure : les personnes vaccinées doivent rester allongées (sur des tapis de sol ou couvertures) ou assises par terre adossées à un mur dans un espace dégagé".

Jusqu'à présent, selon les consignes pour la vaccination au collège, organisée depuis octobre, seule une surveillance des élèves dans le quart d'heure suivant l'injection était recommandée, sans préciser dans quel cadre.

Une note de l'ARS (Agence régionale de santé) Ile-de-France publiée en juin expliquait ainsi que les élèves devaient être assis sur "des chaises" ou "des fauteuils", et préconisait d'allonger les élèves victimes de malaise.

Une enquête pour homicide involontaire

L'ANSM précise que ce genre de malaise post-vaccination est "peu fréquent", sans grave conséquence. Et que le vaccin contre les papillomavirus, à l'origine de nombreux cancers comme celui du col de l'utérus, est sûr. Il est injecté aux adolescents et jeunes adultes depuis plus de 15 ans.

Suite au décès de Nantes, le parquet a ouvert une enquête pour homicide involontaire.

300 millions de doses ont déjà été administrées dans le monde, dont plus de 12 millions en France. 

Pour rappel, la campagne de vaccination de collégiens en classe de 5ᵉ contre les papillomavirus humain (HPV), à l'origine de nombreux cancers comme celui du col de l'utérus, a été lancée début octobre en France.

Elle n'est pas obligatoire.

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