Attentat de Nice: Où est est l'enquête?

Le tueur déterminé, au profil encore flou, dont l'attentat est revendiqué par l'Etat Islamique, a-t-il bénéficié de complicités? Le point sur l'enquête. 

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Un tueur déterminé, qui a préparé son carnage 

L'acte de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, qui a délibérement roulé a vive allure sur la promenade des Anglais fermée à la circulation le soir du 14 juillet, tuant 84 personnes, apparaît de plus en plus prémédité. 
  • 4 juillet: il réserve le camion à Saint-Laurent-du-Var
  • 8 juillet:  il vide son compte en banque
  • 11 juillet: il loue le camion avec ses économies
  • 12 juillet : il vend sa voiture personnelle
  • 12 et 13 juillet: il se rend avec le camion sur la promenade des Anglais, sans doute pour faire des repérages.
  • entre le 11 juillet et le soir du carnage, il se prend en photo au volant du camion  avant de l'envoyer
    par SMS.

La recherche de complices

Inconnu des services de renseignements, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, a-t-il agi seul ?
  • Sept personnes sont en garde à vue dimanche. L'une est soupçonnée de lui avoir apporté un soutien logistique. Un couple d'Albanais, également soupçonné d'aide logistique, est aussi en garde à vue. L'épouse de Lahouaiej-Bouhlel, en instance de divorce, a été remise en liberté. Elle n'a plus de lien avec lui, selon son avocat. 
  • l'un des gardés à vue est un proche du milieu islamiste radical niçois
  • Un SMS envoyé par le tueur à 22h26, quelques minutes avant le drame demande : "Amènes-en plus... encore cinq armes". Le destinataire est en garde à vue

Un profil encore flou

Décrit comme violent, dragueur, instable, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, père de trois enfants et qui habitait dans un quartier populaire de Nice, se serait radicalisé en peu de temps, selon Bernard Cazeneuve. Des témoins entendus depuis la nuit de l'attentat ont évoqué sa religiosité, d'autres l'ont décrit comme quelqu'un "qui n'avait pas d'intérêt pour la religion". 


Attentat de Nice : "Amènes-en plus... encore cinq armes"

Un attentat revendiqué par l'Etat Islamique

Samedi, le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué l'attaque, menée par un "soldat" qui "a exécuté l'opération en réponse aux appels lancés pour prendre pour cible les ressortissants des pays de la coalition qui combat l'EI".

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