Aveux de Jean-Baptiste Rambla: le marseillais est mis en examen pour le meurtre de Cintia à Toulouse

Jean- Baptiste Rambla mis en examen pour "meurtre en récidive". Le marseillais, déjà condamné en 2004 pour le meurtre d'une quadragénaire à Marseille ,  est soupconné d'avoir égorgé Cintia,  une jeune femme de 21 ans  retrouvée égorgée à Toulouse fin juillet.

Jean-Baptiste Rambla,  principal suspect dans l'affaire du meurtre de Cintia, fin juillet à Toulouse, va être mis en examen pour "meurtre en récidive" selon une information du procureur de la République communiquée à France 3 Occitanie .  

 Des preuves accablantes selon l'Express

  • son téléphone a été repéré sur la zone du crime le soir du 25 juillet. .
  • son ADN a été retrouvé sous les ongles et dans la salle de bain de la victime
  • des traces de son sang ont aussi été identifiées sur la poignée de l'appartement de la jeune toulousaine. 
Le marseillais Jean-Baptiste Rambla avait été condamné pour le meurtre à Marseille de Corinne Beidl, son ex-employeuse. La quadragénaire tuée en 2004 avait succombé à des coups assénés à l'arme blanche, comme Cintia. Jean-Baptiste Rambla n'est autre que le frère de Marie-Dolorès Rambla, cette petite fille de 8 ans, kidnappée puis tuée à Marseille en 1974 par Christian Ranucci 


Interpellation et mise en examen 

Jean-Baptiste Rambla a été interpellé dans le cadre de la commission rogatoire du juge d'instruction le 9 août 2017 à 13 heures 50 à Six-Four-les- Plages dans le Var par la  police judiciaire de Marseille. Il était placé en garde à vue puis présenté au magistrat instructeur de Toulouse ce vendredi en début d'après- midi en vue de sa mise en examen du chef de meurtre en récidive.

Rambla, condamné puis libéré 

Jean Baptiste RAMBLA est déjà connu de la justice pour avoir été condamné à 18 ans de réclusion criminelle pour meurtre par la Cour d'assises des Bouches du Rhône le 17 octobre 2008.
Écroué depuis le 14 février 2005, il avait été transféré au centre de détention de Muret (près de Toulouse) le 17 novembre
2009.  Le tribunal d'application des peines de Toulouse par jugement en date du 16 février 2015 a admis Jean-Baptiste RAMBLA au bénéfice du régime de la libération conditionnelle en faisant précéder cette mesure d'un placement extérieur probatoire d'une durée d'un an à compter du 23 février 2015.
Le tribunal d'application des peines a rendu cette décision après avis favorable de la commission
pluridisciplinaire des mesures de sûreté au regard, notamment, du rapport positif du centre national
d'évaluation des personnes détenues et des conclusions de l'expertise psychiatrique.
Dès son placement extérieur probatoire, Jean-Baptiste RAMBLA a été soumis à plusieurs obligations telles
que celles de justifier de son adresse, travailler ou suivre une formation, se soumettre à des mesures de
traitement ou de soins, réparer en fonction de ses facultés contributives les dommages causés par
l'infraction.
Dans le cadre de sa libération conditionnelle, intervenue effectivement le 23 février 2016, alors que Jean-
Baptiste RAMBLA était libérable le 20 novembre 2017, aucun incident n'a été signalé quant à son
comportement et au respect des obligations qui lui étaient imposées.
Jean-Baptiste RAMBLA répondait aux convocations du service pénitentiaire d'insertion et de probation, il
justifiait du suivi d’une formation au GRETA de Toulouse d'octobre 2016 à juin 2017 ainsi que d'un suivi
régulier auprès d'un centre médico-psychologique.

Le meurtre de Cintia et l'enquête

Le 27 juillet 2017, dans le courant de l'après midi, le corps sans vie de Cintia, âgée de 21 ans, était découvert à son domicile par les services de secours alertés par le père de la victime. Celui-ci était inquiet de ne pas avoir eu de nouvelles de sa fille unique qui résidait seule dans un appartement du quartier 
Arnaud Bernard à Toulouse. Les premières constatations ne laissaient aucun doute sur l'origine criminelle du décès, au sein de cet appartenant clos, dont la porte d'entrée était verrouillée. L'examen du corps de la jeune femme sur les lieux du crime par le médecin légiste permettait de constater la présence de plusieurs plaies au niveau de la gorge infligées à l'aide d'un objet tranchant. La mort remontait à plusieurs jours.
C'est dans ces conditions que le parquet de Toulouse saisissait immédiatement le service régional de police
judiciaire (SRPJ) de TOULOUSE d'une enquête préliminaire du chef d'homicide volontaire.
Les auditions des proches de la victime et les déclarations de son employeur établissaient que Cintia
 n'avait plus donné signe de vie depuis plusieurs jours. 
L'autopsie du corps de la victime démontrait qu'elle avait succombé des suites de plaies d'égorgement.
Le 4 août 2017 une information judiciaire était ouverte contre X du chef d'homicide volontaire.
Les minutieuses constatations conduites par les enquêteurs de la brigade criminelle du SRPJ et les
spécialistes de l'Identité Judiciaire permettaient de recueillir des éléments déterminants, notamment les
premiers résultats d'exploitation des traces biologiques recueillies sur les lieux du crime, pour l'orientation
de l'enquête.

"Le pullover rouge"

Jean-Baptiste Rambla est le frère de la petite Marie-Dolorès Rambla, 8 ans, kidnappée
et tuée en 1974 à Marseille. L'affaire avait défrayé la
chronique pendant de longues années, en raison de la parution en 1978 d'un livre,
"Le pullover rouge" de Gilles Perrault, qui avait alimenté les doutes sur la culpabilité
de Christian Ranucci condamné à mort et guillotiné en 1976 pour le meurtre.
Rambla avait six ans quand il a assisté au kidnapping de sa soeur. 

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