Depuis 30 ans, on peut faire un geste solidaire tout en faisant ses courses au supermarché. La collecte de la Banque Alimentaire est maintenant connue de tous. Elle est organisée pendant 2 jours, ce vendredi 28 et samedi 29 novembre, dans la France entière.
Les dons ne se font jamais en argent et les marchandises ne sont pas périssables. Les besoins sont précisés : café, conserves, produits pour l'hygiène ou encore pour les bébés. Les bénévoles distribuent des sacs en plastique à l'entrée du magasin et les récupèrent (plus ou moins pleins) après les caisses. Partout, la demande augmente, les dons aussi. Dans les Bouches-du-Rhône, ces produits représentent 12% de l’approvisionnement de la Banque Alimentaire, soit 3 mois de distribution aux associations concernées.
Les bénévoles sont les bienvenus
L'association recherche des bénévoles pour une journée ou même pour une heure :- De l'aide pour distribuer des sacs et collecter les denrées : contact auprès de la Banque alimentaire
- De l'aide pour trier tous ces dons, dans un second temps, en entrepôt.
30 ans de solidarité
En 1984, Gérard Dandrel fonde la première « Banque Alimentaire à Paris et Ile-de-France pour lutter contre la faim », avec le Secours catholique, l’Armée du Salut, Emmaüs et le Centre d’Action Sociale et d’entraide d’Auteuil.30 ans plus tard, les banques alimentaires distribuent des denrées aux personnes en précarité à travers 5300 associations partenaires. Mais il ne s'agit plus seulement de lutter contre la faim en apportant une aide alimentaire. C'est un accompagnement pour les personnes en situation de précarité vers l'insertion sociale, à travers l'alimentation. En plus de son activité de distribution de denrées, elle propose à ses partenaires des formations sur la sécurité alimentaire, les ateliers de cuisine, les ateliers pour enfants, la nutrition santé, la gestion d’un petit budget ou encore l’écoute, afin de s’investir pleinement dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.
Sa mission a pour objectif d'aider l'homme à se restaurer, au sens biologique c'est-à-dire se nourrir, mais aussi au sens psychologique pour l’aider à retrouver sa dignité d'être humain.