Les mutuelles étudiantes tirent un signal d'alarme : trop d'étudiants (20 %) renoncent aux soins en raison de problèmes financiers. C'est le cas en Provence, où leur nombre a augmenté ces deux dernières années.
Tim a 24 ans. Cet étudiant vietnamien suit des études à Aix-en-Provence. Pour subvenir à ses besoins, il travaille, jusqu'à 20 h par semaine, le maximum autorisé pour les étudiants.
Mais s'il vient à tomber malade, il ne peut accéder aux soins en raison du coût important des médicaments. Certains ne sont remboursables que de moitié. Quant aux remboursements de la sécurité sociale, ils sont parfois trop longs.
Difficile pour les jeunes dans le besoin de consulter des spécialistes, comme les dentistes ou les gynécologues, mal remboursés.
La Mutuelle des Etudiants de Provence (MEP) tire un signal d'alarme. Un étudiant sur 5 ne peut se soigner par manque d'argent, et la situation a encore empiré ces deux dernières années.
Il existe pourtant des solutions : comme les assistantes sociales du Crous, qui peuvent aider. Ou les Services interuniversitaires de médecine préventive.