Un chauffeur de bus de la société Cartreize effectuant la liaison entre Marseille et Aix-en-Provence a été agressé vendredi 4 octobre. Les chauffeurs des autres lignes ont fait valoir leur droit de retrait. Plus aucun bus ne circulait vendredi soir. Des centaines de passagers étaient en attente.
C'est en quelque sorte la chronique des déboires des usagers de la SNCF et des transports en commun dans la région PACA.
Ce vendredi soir, vers 18h, ils étaient plusieurs centaines de passagers en attente à Gardanne, voire en errance, après l'arrêt des cars effectuant la liaison Marseille/Aix-en-Provence suite à une agression d'un chauffeur.
Une agression de plus pour laquelle les autres chauffeurs ont fait valoir leur droit de retrait en soutien et pour exprimer leur ras-le-bol.
Tout a commencé vers 15h, lorsque un chauffeur de la ligne 50 effectuant la liaison entre Marseille et Aix-en Provence s'est fait agresser par un usager. L'usager a frappé le chauffeur à l'aide du marteau brise-vitre, pour des raisons encore inconnues. Les autres passagers ont rapidement donné l'alerte.
À la suite de cette agression violente, les autres chauffeurs de la société Cartreize ont fait valoir leur droit de retrait. Plus aucun car ne circulait vendredi soir entre Aix-en-Provence et Marseille, dans les deux sens de circulation.
Pas de car, pas de train
Parallèlement à cela, la ligne SNCF entre Gardanne et Aix-en-Provence est en travaux jusque début novembre. Il y a des bus de substitution mis en place par la SNCF.Avec l'arrêt des cars, les passagers ont donc été redirigés vers la SNCF, mais cela crée un engorgement entre Gardanne et Aix-en-Provence.
À l'arrêt de Gardanne, plusieurs centaines d'usagers tentaient à 18h de s'engouffrer dans ces bus, dont la capacité avoisine une trentaine de places seulement.
"La SNCF n'a pas mis plus de bus suite à cet incident, même si les cars ne dépendent pas d'eux, c'est symptomatique des problèmes de transports dans la région, déplorait une passagère. Cela fait plus d'une heure que j'attends et je ne sais pas quand j'aurais un prochain bus."