Le tribunal a rejeté le recours déposé par le préfet des Bouches-du-Rhône contre un arrêté municipal interdisant l'accès du parking du parc par un chemin communal.
Le Rocher Mistral a lancé sa 4ᵉ saison et les épisodes judiciaires continuent d'alimenter le feuilleton en rebondissements. Dans sa décision du 5 juin, le tribunal administratif de Marseille a rejeté le recours du préfet contre un arrêté municipal, interdisant la circulation sur un petit chemin de terre conduisant au parking du parc. Le maire a gagné, les voitures ne passeront pas sur le chemin du Baou.
"Camouflet pour le préfet", se réjouit France Environnement 13, ce jeudi 6 juin dans un communiqué. "Mais pourquoi le préfet veut-il interférer dans les décisions de justice", s'interroge la FNE13, qui soutient la mairie dans ses positions. Lors de l'audience lundi, la représentante de la préfecture avait justifié le recours par "l'atteinte à la liberté de commerce et de l'industrie, et à la liberté de circulation" que constituait l'arrêté du maire.
Frappé d'interdiction à la circulation depuis 2011
La FNE13 rappelle pour sa part que le parc d'attractions a "réalisé illégalement les aménagements dans et autour du château de La Barben, dont un parking en secteur agricole inondable avec un accès sur un chemin rural interdit à la circulation automobile depuis 2011". Une interdiction renouvelée par l'arrêté municipal du 6 juillet 2023.
Accusé par ses détracteurs de multiples infractions au Code de l’urbanisme et de l’environnement, le propriétaire a été condamné le 13 février à remettre en état sous neuf mois certains espaces extérieurs illégalement dégradés.