Croix-Rouge d'Arles : faute de parking, les bénévoles disparaissent

Depuis le 1er mai dernier, la mairie d'Arles n'autorise plus les bénévoles de la Croix-Rouge à se garer dans la cour de l'ancien collège Mistral où est installée l'association. Pourtant, le lieu est vide la plupart du temps. Conséquence : les bénévoles ne viennent plus.

"Depuis l'interdiction de se garer au sein de la cour de l'ancien collège Mistral, une dizaine de précieux bénévoles ont disparu", s'indigne Antoine Demaison, président de la Croix-Rouge d'Arles depuis 1971. Tous venaient donner de leur temps pour gérer la vesti-boutique ou préparer la distribution des colis alimentaires.


La nouvelle a été soudaine pour les bénévoles de l'association reconnue d'utilité publique. Ils n'ont pas compris pourquoi ils ne pourraient plus garer leur véhicule au sein de la cour de l'ancien collège dans lequel la Croix-Rouge s'est installée. Pourtant la cour est grande et seule une petite partie, une bande de quelques mètres, serait utilisée par les bénévoles.

Un site vide la plupart du temps

La Croix-Rouge regrette de ne pas pouvoir s'entendre avec la mairie. "La cour est occupée une à deux fois par semaine par la prévention routière. Sinon, il ne s'y passe rien. On pourrait s'arranger quand même", ajoute le bénévole. 

"Auparavant, le site était ouvert et n'importe qui pouvait s'y garer". La mairie a voulu y mettre un peu d'ordre et a donc fermé le lieu du jour au lendemain sans consulter l'association estimant que tout le monde devait être logé à la même enseigne.
 

925 euros de parking pour 2018

"Nous n'avons pas eu d'autre choix que d'acheter des abonnements pour les parkings situés aux alentours. La mairie a refusé de nous faire un tarif de mai à décembre 2018. Nous avons dû payer l'intégralité de l'année 2018, même les mois déjà passés!", s'agace Antoine Sinoquet, bénévole et responsable du secteur social à la Croix-Rouge d'Arles. L'association affirme avoir déboursé 925 euros pour quinze abonnements. 
 
 

Des bénévoles qui ne viennent plus

"J'ai des bénévoles qui ne viennent plus. Le mercredi, il est impossible de se garer autour de nos locaux même avec nos abonnements car tous les parkings sont occupés par le marché. Les bénévoles ne vont pas faire deux kilomètres à pieds pour venir quand même !", critique Antoine Sinoquet. Conséquence, le mercredi, il ne reste plus que trois bénévoles sur les six qui déchargeaient et triaient habituellement les camions chargés de nourriture pour les colis alimentaires.

"Les bénéficiaires augmentent mais les bénévoles diminuent, je ne sais pas comment ça va finir tout ça...", s'inquiète le bénévole.

Contactée à plusieurs reprises, la mairie d'Arles n'a pas souhaité commenter le sujet.
 
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